anastasia
Epiphanie
Le 13/12/2014
Epiphanie
Il m’a fallu du temps pour réaliser… Une illumination ! Les autres, ce n’est pas l’enfer comme disait l’obsolète Sartre, ce sont des coupables à mes yeux ! Tous sauf moi ! Et ce n’est ni de gaité de cœur que je l’affirme ni avec présomption, non. Simple constat logique après ma théorie de la bulle, vous vous souvenez ? Qu’on vit chacun dans notre cocon hermétique, la communication étant un leurre absolu ?!
Regardant derrière mes épaules, mon ruban de vie déroulé, je dois l’avouer, aucun remords, aucun regret ne hante mon esprit aussi loin que porte ma mémoire. Non pas que je fus irréprochable. Ni excessivement bonne, même injuste des fois.
Mais que voulez-vous ? A bien regarder autour, personne ne s’est « ajusté » à mes désirs ou besoins. Personne n’a fait même semblant de céder. A part mes chiens mais ils sont programmés pour. Le meilleur ami de l’homme, n’est-ce pas ? A part mes géniteurs aussi mais on ne leur a pas été donné le choix. Je fus tirée à la roulette génétique et basta. Le destin des autres ne fut pas bouleversé par mon parachutage sur leur trajectoire. Chacun déambulant consciencieusement entre les parois de sa propre existence. Aucun ne manifesta ce genre de repentir, alors moi ?!
Est-ce triste ? Dommage ? Que nenni ! Même les zombies cohabitent vaille que vaille… Courage ma poule, le chemin s’est bigrement écourté…
Il m’a fallu du temps pour réaliser… Une illumination ! Les autres, ce n’est pas l’enfer comme disait l’obsolète Sartre, ce sont des coupables à mes yeux ! Tous sauf moi ! Et ce n’est ni de gaité de cœur que je l’affirme ni avec présomption, non. Simple constat logique après ma théorie de la bulle, vous vous souvenez ? Qu’on vit chacun dans notre cocon hermétique, la communication étant un leurre absolu ?!
Regardant derrière mes épaules, mon ruban de vie déroulé, je dois l’avouer, aucun remords, aucun regret ne hante mon esprit aussi loin que porte ma mémoire. Non pas que je fus irréprochable. Ni excessivement bonne, même injuste des fois.
Mais que voulez-vous ? A bien regarder autour, personne ne s’est « ajusté » à mes désirs ou besoins. Personne n’a fait même semblant de céder. A part mes chiens mais ils sont programmés pour. Le meilleur ami de l’homme, n’est-ce pas ? A part mes géniteurs aussi mais on ne leur a pas été donné le choix. Je fus tirée à la roulette génétique et basta. Le destin des autres ne fut pas bouleversé par mon parachutage sur leur trajectoire. Chacun déambulant consciencieusement entre les parois de sa propre existence. Aucun ne manifesta ce genre de repentir, alors moi ?!
Est-ce triste ? Dommage ? Que nenni ! Même les zombies cohabitent vaille que vaille… Courage ma poule, le chemin s’est bigrement écourté…
Commentaires textes : Écrire
Triste anniversaire
Le 08/12/2014
Cela fait 9 ans aujourd'hui et la plaie est toujours là bien saignante... Mon père, mon père...Il fut foudroyé comme un chêne âgé mais encore vert... Et nous perdues dans cette tempête ravageuse... Paix à son âme, la nôtre (la paix) viendra plus tard ou ne viendra jamais...
Commentaires textes : Écrire
Pédaler dans la semoule
Le 07/12/2014
De quel côté qu'on regarde... Tous les jours la semoule fait ses petits et nous on arrose à la base ! Enfin, je suis sûre que vous ressentez le même désarroi indéfini, là il y a égalité d'âge, de race, de continent...
Changeons d'époque ? Certainement. Ce qui me révolte c'est que j'ai des oeillères, je ne sens pas du tout quelle fenêtre je dois ouvrir sur l'avenir général et le mien. Faut que je reconnaisse, c'est mon grand défaut, que dis-je, mon handicap : l'impatience ! Mais comme on dit, je ne perds rien pour attendre...
Changeons d'époque ? Certainement. Ce qui me révolte c'est que j'ai des oeillères, je ne sens pas du tout quelle fenêtre je dois ouvrir sur l'avenir général et le mien. Faut que je reconnaisse, c'est mon grand défaut, que dis-je, mon handicap : l'impatience ! Mais comme on dit, je ne perds rien pour attendre...
Commentaires textes : Écrire
Tu ressembles à ta mère
Le 03/12/2014
Mon Dieu, comme c'est bien dit ! Le hic est qu'on se rend compte trop tard, enfin trop tard pour changer. Bon, les gènes sont là, on a beau ne rien avoir demandé, c'est ainsi. Pour le meilleur et pour le pire. Quand je dis pire - en ce qui me concerne - je ne suis pas fair play. Il y a pas de pire chez ma génitrice. Juste quelques petits écarts quand elle décide de débarquer du train de la gentillesse. Pas méchant, me diriez-vous. D'acc, sauf que même cela est dur à porter. Vivre toute une vie et être comparée au meilleur ce n'est pas de la tarte.La barre est haute mes amis !
Avec mon surplus de tout : petite bedaine, âme gonflée (elle aussi en surpoids), épaules sous-dimensionnées pliant sous les charges, ce n'est pas dû à l'héritage tout cela ! Quoique...va savoir....
Et maintenant après des décennies de course derrière, me voilà en première ligne. Pour tout ! Ouf, de plus en plus vrai, enfin je ressemble à ma mère !
Avec mon surplus de tout : petite bedaine, âme gonflée (elle aussi en surpoids), épaules sous-dimensionnées pliant sous les charges, ce n'est pas dû à l'héritage tout cela ! Quoique...va savoir....
Et maintenant après des décennies de course derrière, me voilà en première ligne. Pour tout ! Ouf, de plus en plus vrai, enfin je ressemble à ma mère !
Commentaires textes : Écrire
Je ne comptais pas si bien dire
Le 30/11/2014
Pour une fois je m'accorde quelques lauriers, modestes puisqu'évidents, mais lauriers quand même ! L'élection d'aujourd'hui - les autres se ressemblent comme deux discours crypto-cmmunistes tout en l'étant pas- une piètre représentation très dans le ton de notre vie actuelle. Pas de bouchons au plafond, pas de gracieuse dame souriante, pas de répliques flambant neuf, rien ! On a battu des mains sans que cela sonne vraiment à des applaudissements fervents. Bof, une journée comme les autres en somme....
Commentaires textes : Écrire