anastasia
Les Grands de ce monde
Le 09/02/2015
Comme je les admire ! quelle force, quelle résistance à l'insomnie ! Voler ainsi par dessus les plaines, les montagnes, les pays, les peuples...et tous les jours en plus ! Faut avoir une bonne digestion, des idées pas tellement, elles sont mâchées par d'autres - les sherpas qu'on siffle au besoin...
Sérieusement, quel appétit à dévorer des kilomètres et tout ça pour serrer des mains et éviter les coups bas ! J'envie leur bonne santé. Pas leurs humeurs, ils ne semblent pas si à l'aise que prévu par les déclarations préliminaires. Courage mes Grands, c'est pas de la tarte parce que des chemins il n'y a en pas, ou si peu...
Sérieusement, quel appétit à dévorer des kilomètres et tout ça pour serrer des mains et éviter les coups bas ! J'envie leur bonne santé. Pas leurs humeurs, ils ne semblent pas si à l'aise que prévu par les déclarations préliminaires. Courage mes Grands, c'est pas de la tarte parce que des chemins il n'y a en pas, ou si peu...
Commentaires textes : Écrire
Plus fort que le Big Bang
Le 08/02/2015
Plus fort que le Big Bang
Il paraît que de nouvelles théories pointent leur bout de science-fiction : le Bang fut provoqué par l’entrechoc de deux univers. Leur particularité à tous les deux– ne me demandez pas de l’expliquer, j’ai compris que dalle – ils étaient plats. Plats comme une assiette creuse, plats comme une feuille de papier, plats comme mon encéphalogramme à venir pour dans pas si longtemps ? Va deviner – on est de toute évidence dans un délire scientifique, pourquoi ne pas rêver ?
V’là encore une et plus dure à mâcher celle-là : même pas nouvelle mais dotée d’un mystérieux pouvoir : tenez vous bien il existerait plusieurs univers (pourquoi pas ? allons- y, distribution de rêves) coexistant en parallèle. Pacifiquement ? Les savants émetteurs sont là-dessus motus et bouche collée à la super glue !
Moi l’idée de ces univers qui tournoient autour me plaît bien. Il y a donc une minuscule chance, quand on quitte un que notre ange gardien regarde ailleurs juste un seconde pour nous donner la chance de sauter dans un autre (d’univers). Moyen de trompe-la-mort ? Rigolez, rigolez, vous serez rattrapés un jour par l’insupportable angoisse de la séparation (pour moi la mort c’est cela : une désagrégation absolument définitive dans un hurlement silencieux et tragique) et ce jour là mes compagnons d’infortune vous serez peinards de tomber par hasard sur un autre environnement que le classique qu’on nous réserve dans ces cas là.
Je sais, je sais, la réincarnation, le jugement dernier, le paradis (où on raconte que pullulent les vierges, je me demande d'où elles viennent et comment elles ont fait ce choix) ont mâché des rêves semblables jusqu’à présent non confirmés. Il est urgent de clarifier ces dilemmes, mon départ n’est pas si éloigné que je l’envisageais à 20 ans et celui de ma mère encore moins . Mais de ça je ne peux parler, mon cœur s’arrête et mon cerveau bouillonne. Et je me rends compte, pas idiote à ce point, qu’au moins une partie de moi l’accompagnera où qu’elle aille. Univers parallèle, Paradis ou petite boîte mise en terre sanctifiée. Vers un meilleur ? Vers un pire ? Vers le néant ? Je supporterais l’obscurité mais pas le froid. Ni la solitude, surtout si c’est pour l’éternité. Espérons qu’au dernier moment cela va s’arranger. Ou du moins on nous laissera le choix…Gai tout cela, non ?
Il paraît que de nouvelles théories pointent leur bout de science-fiction : le Bang fut provoqué par l’entrechoc de deux univers. Leur particularité à tous les deux– ne me demandez pas de l’expliquer, j’ai compris que dalle – ils étaient plats. Plats comme une assiette creuse, plats comme une feuille de papier, plats comme mon encéphalogramme à venir pour dans pas si longtemps ? Va deviner – on est de toute évidence dans un délire scientifique, pourquoi ne pas rêver ?
V’là encore une et plus dure à mâcher celle-là : même pas nouvelle mais dotée d’un mystérieux pouvoir : tenez vous bien il existerait plusieurs univers (pourquoi pas ? allons- y, distribution de rêves) coexistant en parallèle. Pacifiquement ? Les savants émetteurs sont là-dessus motus et bouche collée à la super glue !
Moi l’idée de ces univers qui tournoient autour me plaît bien. Il y a donc une minuscule chance, quand on quitte un que notre ange gardien regarde ailleurs juste un seconde pour nous donner la chance de sauter dans un autre (d’univers). Moyen de trompe-la-mort ? Rigolez, rigolez, vous serez rattrapés un jour par l’insupportable angoisse de la séparation (pour moi la mort c’est cela : une désagrégation absolument définitive dans un hurlement silencieux et tragique) et ce jour là mes compagnons d’infortune vous serez peinards de tomber par hasard sur un autre environnement que le classique qu’on nous réserve dans ces cas là.
Je sais, je sais, la réincarnation, le jugement dernier, le paradis (où on raconte que pullulent les vierges, je me demande d'où elles viennent et comment elles ont fait ce choix) ont mâché des rêves semblables jusqu’à présent non confirmés. Il est urgent de clarifier ces dilemmes, mon départ n’est pas si éloigné que je l’envisageais à 20 ans et celui de ma mère encore moins . Mais de ça je ne peux parler, mon cœur s’arrête et mon cerveau bouillonne. Et je me rends compte, pas idiote à ce point, qu’au moins une partie de moi l’accompagnera où qu’elle aille. Univers parallèle, Paradis ou petite boîte mise en terre sanctifiée. Vers un meilleur ? Vers un pire ? Vers le néant ? Je supporterais l’obscurité mais pas le froid. Ni la solitude, surtout si c’est pour l’éternité. Espérons qu’au dernier moment cela va s’arranger. Ou du moins on nous laissera le choix…Gai tout cela, non ?
Commentaires textes : Écrire
Tout et son contraire
Le 06/02/2015
Une émission tv à la gloire d'un philosophe. Formidable, finalement on a un être pensant à regarder, écouter, éventuellement admirer. Ras le bol des mêmes hommes politiques, journalistes « conventionnés » et compagnie ! Mais il y a un hic, le philosophe en question c'est Michel Onfray. Quel personnage !
Côté face : un des rares - philosophes ou manants - qui vit ce qu'il pense. Du moins il essaye. Se dit hédoniste, veut sincèrement partager. Quoi ? Mais la vie parbleu ! Et dans la foulée si possible devenir un maître à penser. Sans peur et sans reproche il bouscule les idées des autres. Cela ne fait pas mal de secouer de temps en temps le cocotier.
Côté pile : son discours truffé à tout bout de champ de citations (Démocrite, Nietzsche, etc. Je saute par-dessus son athéisme, trop appuyé pour ne pas être suspect). Pour vous rapetisser ? Vous rendre honteux de votre ignorance ? En effet, on a eu beau feuilleter un millième de ce qu’il met en exergue on ne peut se souvenir ad hoc de tout cet étalage… Donc humilier l’adversaire, l’écoutant, le simple mortel ? C’est de bonne guerre après tout. Mais ce qui est vraiment insupportable c’est le côté « je suis d’un milieu pauvre donc forcément de gauche ». Je m’explique : avoir été fils d’agriculteur est parfaitement honorable, remarquable même, d’accord. Cela vous garantit des vérités premières. Mais cela n’est pas un mérite en soi. C’est un destin, c’est tout. On fait avec.On y reste ou on s'évade. Cela ne donne pas implicitement des copains soixante-huitards ayant à l'époque des idées symphatiques ou farfelues, plus rarement dangereuses. Qui – les copains en question – ont bien fini encrés dans l’establishment ! Il doit se douter de quelques incohérences parce qu’il est toujours là où on ne l’attend pas. Il le fait trop systématiquement pour ne pas l’avoir cherché. Ni gauche traditionnelle – tant est qu’on connaisse ce que cela veut dire – ni Dieu l’en préserve, anarchiste ! Pour la faire brève il veut être « populo ». Tout en goûtant à la bonne chair ! Qui n’est pas donnée que je sache !
Bon, soyons magnanime ! On n’est pas tous que nous sommes à une contradiction près ! Donc, Monsieur le Philosophe, chapeau ! On ne vous suivra pas toujours sur vos chemins de travers mais on peut vous saluer au passage, cela ne mange pas de pain !
Côté face : un des rares - philosophes ou manants - qui vit ce qu'il pense. Du moins il essaye. Se dit hédoniste, veut sincèrement partager. Quoi ? Mais la vie parbleu ! Et dans la foulée si possible devenir un maître à penser. Sans peur et sans reproche il bouscule les idées des autres. Cela ne fait pas mal de secouer de temps en temps le cocotier.
Côté pile : son discours truffé à tout bout de champ de citations (Démocrite, Nietzsche, etc. Je saute par-dessus son athéisme, trop appuyé pour ne pas être suspect). Pour vous rapetisser ? Vous rendre honteux de votre ignorance ? En effet, on a eu beau feuilleter un millième de ce qu’il met en exergue on ne peut se souvenir ad hoc de tout cet étalage… Donc humilier l’adversaire, l’écoutant, le simple mortel ? C’est de bonne guerre après tout. Mais ce qui est vraiment insupportable c’est le côté « je suis d’un milieu pauvre donc forcément de gauche ». Je m’explique : avoir été fils d’agriculteur est parfaitement honorable, remarquable même, d’accord. Cela vous garantit des vérités premières. Mais cela n’est pas un mérite en soi. C’est un destin, c’est tout. On fait avec.On y reste ou on s'évade. Cela ne donne pas implicitement des copains soixante-huitards ayant à l'époque des idées symphatiques ou farfelues, plus rarement dangereuses. Qui – les copains en question – ont bien fini encrés dans l’establishment ! Il doit se douter de quelques incohérences parce qu’il est toujours là où on ne l’attend pas. Il le fait trop systématiquement pour ne pas l’avoir cherché. Ni gauche traditionnelle – tant est qu’on connaisse ce que cela veut dire – ni Dieu l’en préserve, anarchiste ! Pour la faire brève il veut être « populo ». Tout en goûtant à la bonne chair ! Qui n’est pas donnée que je sache !
Bon, soyons magnanime ! On n’est pas tous que nous sommes à une contradiction près ! Donc, Monsieur le Philosophe, chapeau ! On ne vous suivra pas toujours sur vos chemins de travers mais on peut vous saluer au passage, cela ne mange pas de pain !
Commentaires textes : Écrire
ça tombe
Le 03/02/2015
de plus en plus près....Aujourd'hui c'était un couteau... La violence fait des bonds imprévisibles en horreur et apparent irrationnel...
et moi qui m'inquiète pour ma petite personne, ma petite santé, mon avenir dont les seules promesses sont l'ennui, le vide, en prime la douleur...Suis-je ridicule ?! Voyons, hypocrite comme je suis, j'aspire ni plus ni moins à une petite reconnaissance... De la part du Bon Dieu ?
et moi qui m'inquiète pour ma petite personne, ma petite santé, mon avenir dont les seules promesses sont l'ennui, le vide, en prime la douleur...Suis-je ridicule ?! Voyons, hypocrite comme je suis, j'aspire ni plus ni moins à une petite reconnaissance... De la part du Bon Dieu ?
Commentaires textes : Écrire
De la "réclame" pour rien
Le 03/02/2015
Vu pour changer d'atmosphère (glauque) un film policier sur Arte. Critiques presque unanimes élogieuses à souhait : ne perdez pas un chef d'oeuvre !
Pense-tu ! Déjà que je n'aime pas Joaquin Phoenix. Je n'aime pas les laids qui se croient obligés d'être intelligents. Ou alors de se marginaliser pour mieux briller des feux de l'insolite. Bref, je ne l'aime pas, basta.
Tout le reste ce fut un ramassis de clichés : le bad boy qui se rachète (cela a dû plaire à Joaquin, cette illusion de créer un personnage complexe), le papa shérif incorruptible, le frère droit dans ses bottes (mais finalement pas tant que cela, des personnages complexes vous dis-je, que diable, etc; etc) Tout filmé dans des tons sombres, brumeux, cela aussi vous l'aviez déjà vu ?! N'est-ce pas ? Je ne parle même pas des vrais méchants - d'évidence des trafiquants russes, tiens ça tombe bien, on est en légère bisbille avec les ruscoffs qui sont des zombies traversant la toile avec soit un flingue soit de la cocaïne dans les narines en balbutiant quelques phrases dans une langue approximativement slave.
Ils savent plus faire des vrais films policiers les américains, la télé leur a brouté la pelouse. Ouf, encore une soirée de perdue !
Pense-tu ! Déjà que je n'aime pas Joaquin Phoenix. Je n'aime pas les laids qui se croient obligés d'être intelligents. Ou alors de se marginaliser pour mieux briller des feux de l'insolite. Bref, je ne l'aime pas, basta.
Tout le reste ce fut un ramassis de clichés : le bad boy qui se rachète (cela a dû plaire à Joaquin, cette illusion de créer un personnage complexe), le papa shérif incorruptible, le frère droit dans ses bottes (mais finalement pas tant que cela, des personnages complexes vous dis-je, que diable, etc; etc) Tout filmé dans des tons sombres, brumeux, cela aussi vous l'aviez déjà vu ?! N'est-ce pas ? Je ne parle même pas des vrais méchants - d'évidence des trafiquants russes, tiens ça tombe bien, on est en légère bisbille avec les ruscoffs qui sont des zombies traversant la toile avec soit un flingue soit de la cocaïne dans les narines en balbutiant quelques phrases dans une langue approximativement slave.
Ils savent plus faire des vrais films policiers les américains, la télé leur a brouté la pelouse. Ouf, encore une soirée de perdue !
Commentaires textes : Écrire