anastasia
Tout et son contraire
Le 06/02/2015
Une émission tv à la gloire d'un philosophe. Formidable, finalement on a un être pensant à regarder, écouter, éventuellement admirer. Ras le bol des mêmes hommes politiques, journalistes « conventionnés » et compagnie ! Mais il y a un hic, le philosophe en question c'est Michel Onfray. Quel personnage !
Côté face : un des rares - philosophes ou manants - qui vit ce qu'il pense. Du moins il essaye. Se dit hédoniste, veut sincèrement partager. Quoi ? Mais la vie parbleu ! Et dans la foulée si possible devenir un maître à penser. Sans peur et sans reproche il bouscule les idées des autres. Cela ne fait pas mal de secouer de temps en temps le cocotier.
Côté pile : son discours truffé à tout bout de champ de citations (Démocrite, Nietzsche, etc. Je saute par-dessus son athéisme, trop appuyé pour ne pas être suspect). Pour vous rapetisser ? Vous rendre honteux de votre ignorance ? En effet, on a eu beau feuilleter un millième de ce qu’il met en exergue on ne peut se souvenir ad hoc de tout cet étalage… Donc humilier l’adversaire, l’écoutant, le simple mortel ? C’est de bonne guerre après tout. Mais ce qui est vraiment insupportable c’est le côté « je suis d’un milieu pauvre donc forcément de gauche ». Je m’explique : avoir été fils d’agriculteur est parfaitement honorable, remarquable même, d’accord. Cela vous garantit des vérités premières. Mais cela n’est pas un mérite en soi. C’est un destin, c’est tout. On fait avec.On y reste ou on s'évade. Cela ne donne pas implicitement des copains soixante-huitards ayant à l'époque des idées symphatiques ou farfelues, plus rarement dangereuses. Qui – les copains en question – ont bien fini encrés dans l’establishment ! Il doit se douter de quelques incohérences parce qu’il est toujours là où on ne l’attend pas. Il le fait trop systématiquement pour ne pas l’avoir cherché. Ni gauche traditionnelle – tant est qu’on connaisse ce que cela veut dire – ni Dieu l’en préserve, anarchiste ! Pour la faire brève il veut être « populo ». Tout en goûtant à la bonne chair ! Qui n’est pas donnée que je sache !
Bon, soyons magnanime ! On n’est pas tous que nous sommes à une contradiction près ! Donc, Monsieur le Philosophe, chapeau ! On ne vous suivra pas toujours sur vos chemins de travers mais on peut vous saluer au passage, cela ne mange pas de pain !
Côté face : un des rares - philosophes ou manants - qui vit ce qu'il pense. Du moins il essaye. Se dit hédoniste, veut sincèrement partager. Quoi ? Mais la vie parbleu ! Et dans la foulée si possible devenir un maître à penser. Sans peur et sans reproche il bouscule les idées des autres. Cela ne fait pas mal de secouer de temps en temps le cocotier.
Côté pile : son discours truffé à tout bout de champ de citations (Démocrite, Nietzsche, etc. Je saute par-dessus son athéisme, trop appuyé pour ne pas être suspect). Pour vous rapetisser ? Vous rendre honteux de votre ignorance ? En effet, on a eu beau feuilleter un millième de ce qu’il met en exergue on ne peut se souvenir ad hoc de tout cet étalage… Donc humilier l’adversaire, l’écoutant, le simple mortel ? C’est de bonne guerre après tout. Mais ce qui est vraiment insupportable c’est le côté « je suis d’un milieu pauvre donc forcément de gauche ». Je m’explique : avoir été fils d’agriculteur est parfaitement honorable, remarquable même, d’accord. Cela vous garantit des vérités premières. Mais cela n’est pas un mérite en soi. C’est un destin, c’est tout. On fait avec.On y reste ou on s'évade. Cela ne donne pas implicitement des copains soixante-huitards ayant à l'époque des idées symphatiques ou farfelues, plus rarement dangereuses. Qui – les copains en question – ont bien fini encrés dans l’establishment ! Il doit se douter de quelques incohérences parce qu’il est toujours là où on ne l’attend pas. Il le fait trop systématiquement pour ne pas l’avoir cherché. Ni gauche traditionnelle – tant est qu’on connaisse ce que cela veut dire – ni Dieu l’en préserve, anarchiste ! Pour la faire brève il veut être « populo ». Tout en goûtant à la bonne chair ! Qui n’est pas donnée que je sache !
Bon, soyons magnanime ! On n’est pas tous que nous sommes à une contradiction près ! Donc, Monsieur le Philosophe, chapeau ! On ne vous suivra pas toujours sur vos chemins de travers mais on peut vous saluer au passage, cela ne mange pas de pain !
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ça tombe
Le 03/02/2015
de plus en plus près....Aujourd'hui c'était un couteau... La violence fait des bonds imprévisibles en horreur et apparent irrationnel...
et moi qui m'inquiète pour ma petite personne, ma petite santé, mon avenir dont les seules promesses sont l'ennui, le vide, en prime la douleur...Suis-je ridicule ?! Voyons, hypocrite comme je suis, j'aspire ni plus ni moins à une petite reconnaissance... De la part du Bon Dieu ?
et moi qui m'inquiète pour ma petite personne, ma petite santé, mon avenir dont les seules promesses sont l'ennui, le vide, en prime la douleur...Suis-je ridicule ?! Voyons, hypocrite comme je suis, j'aspire ni plus ni moins à une petite reconnaissance... De la part du Bon Dieu ?
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De la "réclame" pour rien
Le 03/02/2015
Vu pour changer d'atmosphère (glauque) un film policier sur Arte. Critiques presque unanimes élogieuses à souhait : ne perdez pas un chef d'oeuvre !
Pense-tu ! Déjà que je n'aime pas Joaquin Phoenix. Je n'aime pas les laids qui se croient obligés d'être intelligents. Ou alors de se marginaliser pour mieux briller des feux de l'insolite. Bref, je ne l'aime pas, basta.
Tout le reste ce fut un ramassis de clichés : le bad boy qui se rachète (cela a dû plaire à Joaquin, cette illusion de créer un personnage complexe), le papa shérif incorruptible, le frère droit dans ses bottes (mais finalement pas tant que cela, des personnages complexes vous dis-je, que diable, etc; etc) Tout filmé dans des tons sombres, brumeux, cela aussi vous l'aviez déjà vu ?! N'est-ce pas ? Je ne parle même pas des vrais méchants - d'évidence des trafiquants russes, tiens ça tombe bien, on est en légère bisbille avec les ruscoffs qui sont des zombies traversant la toile avec soit un flingue soit de la cocaïne dans les narines en balbutiant quelques phrases dans une langue approximativement slave.
Ils savent plus faire des vrais films policiers les américains, la télé leur a brouté la pelouse. Ouf, encore une soirée de perdue !
Pense-tu ! Déjà que je n'aime pas Joaquin Phoenix. Je n'aime pas les laids qui se croient obligés d'être intelligents. Ou alors de se marginaliser pour mieux briller des feux de l'insolite. Bref, je ne l'aime pas, basta.
Tout le reste ce fut un ramassis de clichés : le bad boy qui se rachète (cela a dû plaire à Joaquin, cette illusion de créer un personnage complexe), le papa shérif incorruptible, le frère droit dans ses bottes (mais finalement pas tant que cela, des personnages complexes vous dis-je, que diable, etc; etc) Tout filmé dans des tons sombres, brumeux, cela aussi vous l'aviez déjà vu ?! N'est-ce pas ? Je ne parle même pas des vrais méchants - d'évidence des trafiquants russes, tiens ça tombe bien, on est en légère bisbille avec les ruscoffs qui sont des zombies traversant la toile avec soit un flingue soit de la cocaïne dans les narines en balbutiant quelques phrases dans une langue approximativement slave.
Ils savent plus faire des vrais films policiers les américains, la télé leur a brouté la pelouse. Ouf, encore une soirée de perdue !
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ça y est !
Le 02/02/2015
Le Monsieur (DSK pour ne pas le nommer) jeté sous les "sunlights" ne m'est aucunement sympathique, c'est le moins qu'on puisse dire... Et pourtant la gourmandise avec laquelle tout le monde, médias, institutions et vox populi se sont engouffrés sous son pourpoint me paraît assez peu ragoûtante.
Eh, que voulez-vous ? C'est notre côté concierge ! On a encore quelques croustilles à se mettre sous la dent. Pour oublier nos petites turpitudes ? Les cacher sous nos moquettes proprettes en regardant la justice faire le ménage à notre place. Parce qu'en sourdine, on l'envie ce Monsieur qui pouvait tout se permettre gloire incluse. Et nous pauvres minuscules mouches du coche dans nos F2, F3 de saliver à ce qu'on imagine comme des parties fines et qui au fait sont des scènes sordides de bas étage. On est malaaades, complétement malaaaades chantons, chantons et attendons la suite.
Eh, que voulez-vous ? C'est notre côté concierge ! On a encore quelques croustilles à se mettre sous la dent. Pour oublier nos petites turpitudes ? Les cacher sous nos moquettes proprettes en regardant la justice faire le ménage à notre place. Parce qu'en sourdine, on l'envie ce Monsieur qui pouvait tout se permettre gloire incluse. Et nous pauvres minuscules mouches du coche dans nos F2, F3 de saliver à ce qu'on imagine comme des parties fines et qui au fait sont des scènes sordides de bas étage. On est malaaades, complétement malaaaades chantons, chantons et attendons la suite.
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Dieu, où es-tu ?
Le 31/01/2015
La proche famille qui passe un moment dur, dur... Est-ce que Dieu frappe au hasard ? Pourquoi une femme, une battante qui toute sa vie a lutté pour la survie du bonheur familial est punie du mal le plus insidieux, le plus mutilant avec humiliation en plus ?! Hémiplégie, ce mot sonne comme une condamnation à la mort vivante ?! D'un coup de sort tiré dans le tas des êtres innocents sont tombés avec comme dans un jeu de quilles... Et maintenant ? Il y a des moments où Dieu devient incompréhensible. Serons-nous des imbéciles ?! Plus que probable....
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