Cependant. .. ce n'est pas si facile de vivre ce qui valse à la vitesse de l'éclair du petit bonheur au cauchemar trivial.... Faut des reins solides.... On ne les a pas tout le temps. ...
Je demande pardon à Dieu et -comme solution - je fais appel à la  chimie. .. Comme tout le monde !

On la connaît tous pour l'avoir dite ou subie .... Je vis une épreuve innommable en accompagnant,  soignant, L'être qui nous est cher entre tous.... La pire est l'attente.... encore et encore. Sans aucun repère,  sans aide aucune parce qu'impossible ! Et c'est là que la connerie de la gentillesse intervient : je sais, je sais,  il n'y a que de bons sentiments...
Mais entendre à vous rendre nauséeuse : "profite de chaque instant,   vous êtes encore ensemble,  bla, bla, bla" cela me coupe encore une petite tartine de mon coeur déjà saignant... Si on savait,  si quelqu'un savait comment peut-on profiter la peur au ventre,  face à des souffrances terribles,  pire au spectacle de la peur d'en face ?
Ma reconnaissance et mes excuses à tous qui veulent dire quelque chose de sensé en oubliant que ce n'est pas faisable, qu'on n'a pas trouvé de remède à la sortie programmée et que Dieu ou le Diable se joue de notre frousse ancestrale en nous offrant chichement quelques moments bonus. Je lance ma bouteille à la mer dans laquelle j'ai mis mon hurlement !

Même mon chien - que pourtant j'ai recueilli à travers les aléas de l'internet -  et qui devrait par conséquent m' être reconnaissant à vie, revendique haut et fort son droit à l'indépendance ! Il a oublié ilico mes efforts journaliers de m'adapter à son caractère de cochon ! Pardon,  mes excuses auprès de cet animal intelligent et docile (je parle cochon de toute évidence) qui malgré ses énormes services rendus aux humains n'a jamais bénéficié de la moindre indépendance ! Mon chien par contre il fait ce qu'il veut ! Aucune angoisse des suites possibles à cet irrépressible désir de se jeter dans l'inconnu ! Il se moque de moi, de tous et de tout d'ailleurs ! Ses priorités,  voilà, gobe moi ça ! Aux chiottes mes peurs, mon amour pour lui, même les soucis de manutention il s' en tape ! On verra bien !
Oui, la vie a de ces incohérences qui se révèlent comme telles trop tard pour recoudre la toile avec les bons fils...
Bon, je me reprends à jouer les chefs d' orchestres moi qui suis aphone à pleurer.... Patientons donc, comme disait une copine perdue sur les sentiers sociaux forcément divergents,  "les choses ne se passent jamais comme on les imaginent !" Vraiment ?

Sérieusement,  cette idée tambourine dans mes méninges depuis quelque temps... Cela fait quoi ? Un millénaire et des  poussières que des gens autrement qualifiés n'ont pas encore trouver une réponse qui aurait mis fin à la polémique ..Je vous demande : était-ce important a l'époque de résoudre cette énigme ou par hasard il y avait autres fers sur le feu ? Parce que,  autant que je puisse m' en souvenir - des leçons du lycée - (je vous vois d'ici me renvoyer au moyen âge !)le  fer ne fut pas loin et fut bigrement efficace ! C'est toujours intéressant de poser des questions,  faut être à peu près sûr de poser les bonnes. Ce qui est vraiment mais vraiment drôle c'est qu'on voit des idéologues encore une fois, hautement qualifiés - empêtrés dans les mauvaises.
Qui suis-je pour avancer de ces petites bombes puantes dont on s'amusait à l'âge des sucettes ? Évidemment une vieille dame qui aime casser les pieds chaque fois que les siens ne marchent pas.
Oublions les vieilles et les autres,  marchons allègrement à la pêche aux bons sentiments,  des fers sur le feu il y en aura à profusion !
Et pourtant je ne peux m'arrêter d'y penser : les Anges sont de quel sexe ?

Le départ de tout et le finish...Je ne sais si mon départ fut laborieux (quoique ma mère me l'a souvent rappelé...en me culpabilisant d'emblée) mais le finish n'est ni facile ni glorieux. Je suppose que c'est partout pareil sauf dans les romans sentimentaux (où tout est faux d'où leur succès). Mais moi je suis devenue un espèce de Prométhée  de pacotille, mangeant mon propre foie. Cette autodestruction évidemment je n'y crois pas, j'ai la trouille  de la maladie et ce qui s'en suit comme vous mes lecteurs inexistants (ou si peu...si peu...). Tant mieux, aujourd'hui plus que jamais comme disait la pub : je n'ai rien d'intéressant à dire. Sauf : la famille on ne peut, on ne veut pas vivre sans, on l'aime comme un délice,comme un  supplice...on s'y habitue tellement qu'à la fin sa disparition finira par nous tuer. Bah, ça ou autre chose...