Une tragédie, une angoisse chassant l'autre, les commentaires n'ont plus de sens,  je parle revoir, rassasier les faits cela devient indécent.
Je voudrais prendre de la hauteur - excusez ma présomption - pour titiller l'actualité du côté cour ; un jeune dévoyé ?! décide de "refroidir" tout un groupe de personnes ...  au nom de quoi, de qui ... D'autres jeunes sautent pour le stopper comme on dit sans coup férir ! Y-a-t-il un équilibre dans ce microcosme ? Une partie d'échecs se joue quelque part. ..nulle doute.... serait-ce le jeu important ou l'enjeu ? Et nos Dieux dans tout ça ? Aux abonnés absents ?!

Je ne ferai pas cet impardonnable impair de comparer un politicien roublard et retors aux idées "explosivement" dangereuses au noble personnage du bien-aimé Will. Mais la soi-disante "mise à mort" du vieux par sa fille (vous savez de qui je parle) est un vaudeville triste et grotesque. Par les temps qui courent on a les événements qu'on mérite. Je vous épargne mes commentaires qui n'auraient pu que souligner la trivialité de "l'affaire".

Colère plus que justifiée des agriculteurs, nos nourriciers dont on fait mine d'ignorer l'existence tout en bouffant leur sueur et leurs peines. Taxez-moi d'idiote (ce que probablement je suis, en cela  bien intégrée dans la masse) mais je comprends de moins en moins nos politiques. Ils pensent à qui exactement en écartant une partie de l'Europe sous prétexte de défendre la démocratie (?!?!) et le droit des peuples à décider de leur sort tout en imposant une vision confuse et non-bénéficiaire à nos intérêts immédiats. Bras de fer ? Quel est l'enjeu, le vrai je demande, non les désirs utopiques de quelques intellectuels narcissiques et vieillissants ? Le bourrage des crânes avec des idées vidées de substance, la pérennité des dogmes-langue de bois en oubliant à bon escient que cela a été déjà fait et mal fait, que des millions de gens en ont bavé et "grave" comme disent les jeunes aujourd'hui !

Rigolote la situation de ce peuple européen par excellence (d'antan, d'antan ...) qui a donné son avis, son gouvernement n'en a eu cure et se trouve maintenant sans dirigeant et spectateur de la lutte politicienne de deux drôles de zigotos !!!
Quand je vous dis qu'on a les événements qu'on mérite...

Les petits riens qui font une journée de... "Présentement" (j'aime beaucoup ce mot "régional" ?!) je regarde mon laurier rose qui sourit après la pluie...Avec les champignons sous mes trois peupliers c'est à peu près la seule chose souriante des environs...Pardon, mon chien sourit aussi à sa façon...
Drôle de temps (singulier et pluriel) ! Un énième documentaire sur le cosmos m'a remis les synapses à l'endroit : l'univers a eu non seulement un début mais aura une fin. Comme tout le monde, quoi ! Depuis sa naissance il ne fait que se détruire à petit feu (abusivement parlant, ça brûle et comment un peu partout) et finira par disparaître. Ce qui m'a le plus fait rigoler c'est le commentaire de l'astro-physicien : à la question légitime "et après?" il répondit avec un naturel confondant "rien" ! C'est à dire néant, vide, noir absolu. Voyez-vous ça ?! Le néant, le vide c'est des mots couvrant des notions ? Des réalités ? Ou quoi ? Comment cela, noir ? Vide ? Expliquez-moi cela Monsieur l'astro machin ! Et vlan !
Pour ma part je suis contente. C'est  bon de savoir que non seulement mon petit monde auquel je tiens tant s'effrite tous les jours ...et à une vitesse...Faut donc s'habituer au noir ?!...Et bien, c'est fait !

C'est peu de dire que rien ou presque n'est plus sur les rails... De moi il me coûte de parler, le coeur est en vrille, la bouche cloîtrée dans un silence peu coutumier et qui ne présage rien de bon...donc...
Mais la terre a décidé de tourner sur mille orbites à la fois, même le tournis n'est plus de mise. Cela fait un bail qu'on est anesthésié, n'est-ce pas ? Les mêmes agités du bocal parlent encore mais il vaut mieux ne pas prêter l'oreille, perte de temps. La chance me sourit (en coin) j'ai pris définitivement le chemin des adieux. Tous les jours je perds un peu plus des choses qui me tenaient à coeur...moi avec. Tant pis.

Ces jours-ci, écrasée par la canicule qui s'entête à vouloir nous tuer, je peste, je fulmine, côtoyant les jurons et les blasphèmes ! Des jours entiers enfermée sous le jet presque périlleux de l'air conditionné, je perds mon temps qui m'est déjà pas mal compté à ne rien pouvoir faire! Je somnole, je gîs, je tricote un léger état comateux... On est en train de me voler le peu des jours qui me restent, enfin dans un état plus ou moins humain...
Car je me vois déjà sur le bon chemin de l'impotence, fauteuil roulant et compagnie. Ma pauvre maman balise le terrain en attendant...
J'oublie hypocrite que je suis la part de responsabilité collective (donc moi y compris) dans cet état de délabrement où on a poussé cette pauvre nature qui se venge en déversant ce qu'elle a de plus moche : sec, chaud, grêlons, tempêtes - son imagination par contre est sans limite...En veux tu en voilà !  Et je me sens comme disait le poète : un animal marin vivant sur la terre ferme et qui rêve de voler !