blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

anastasia

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Blog dans la catégorie :
Moi

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

anastasia

Les Maestro de mon coeur

Le 22/10/2015



La musique guérit de tout ou à peu près de tout... On dit... Pour moi c'est plus que vrai. Je le dois à mon ange de père qui ramena cette bénédiction à la maison. Ma mère et moi on survit grâce à cela... Paix à son âme, je suis sûre qu'il habite une étoile qui chante... Vous vous souvenez ? La musique des sphères ? "Harmonices Mundi "? Kepler (oui, oui, avec un seul p) y croyait dur comme fer. On lui a suffisamment ri au nez pendant des siècles pour avoir honte aujourd'hui. Il paraît disent les astro-physiciens que c'est assez probable...Donc...

Tiens, il y en a un qui est en souffrance, je lui prédis de tout mon pouvoir magique que ce soit  temporaire : Placido Domingo. Ce n'est pas que je soie férue d'opéra à tout cran mais lui c'est un Géant, un vrai. Il a tout fait, chanté, donner joie et bonheur  sur les tréteaux du mappemonde...Avec une ouverture d'âme peu commune. Cela s'explique quand même : il n'a plus rien à prouver, il plane depuis pas mal de temps au dessus de son public.

Mais ma grande, grande admiration - qui frise l'idolâtrie - tant pis si je tombe dans le ridicule le plus humiliant, celui des fans inconditionnels, c'est le délicat poète du piano Murray Perahia.

Mes oreilles en ont entendu des concertos, récitals, etc...Des centaines de pianistes, certains extraordinaires. J'en ai tiré la connaissance des oeuvres pas toujours leur charge émotionnelle. On a quelque fois  besoin de toucher le Divin, n'est-ce pas ?. Je suis convaincue que c'est par l'intermédiaire des  génies qu'on arrive à CROIRE. A quoi ? A une organisation supérieure de l'univers pas encore explorée. Très rarement, mais alors très rarement, une ouverture se dégage et on perçoit une étincelle de ce qu'on appelle Dieu parce qu'on ne sait pas quel autre nom lui donner. Je suppose que c'est ce qu'on nomme une "illumination", une "épiphanie",  que sais-je encore.

Et bien cela m'est arrivé en écoutant (in vivo aussi) ce grand Maître. Je vous conseille vivement les concertos de Mozart.. Vous allez être surpris : c'est bien au delà des sucreries habituelles, c'est poignant à chaque note, la phrase musicale signifie toujours quelque chose de profondément humain. Son interprétation raconte une histoire, tout est cohérent néanmoins  empreint de spontanéité, un touché  jamais violent, d'une précision presque chirurgicale. Je dis des bêtises d'une banalité affligeante, j'en suis bien consciente. Lui, il SAIT parfaitement ce qu'il fait, il n'y a qu'à le suivre. Pour Beethoven - écoutez comment il saute l'écueil de l'interprétation volcanique pour faire ressortir la fragilité, le doute, les tourments du Géant blessé. C'est un Beethoven à suspens, un peu comme un film de Hitchcock... Je vous jure, écoutez le 3e concerto, vous comprendrez ce que je veux dire.  Cette tension maîtrisée, pensée et ressentie par l'interprète est tout aussi rare qu'un Amour Éternel. Pour la passion pure vous avez Chopin et surtout le concerto de Grieg, bouleversant. Son Bach qu'il avoue aimer par dessus tout est devenu pour moi déchiffrable. Je lui dois des instants de bonheur non-défini, j'ose dire qu'en l'écoutant des fois je me sens "sauvée". Du désordre de la vie réelle, des chagrins anodins et d'autres qui peuvent vous tuer. Je vous semble "fofolle" sur les bords ?

Oubliez ce que j'ai dit si maladroitement. Mais  n'attendez pas longtemps - si vous aimez vous perdre dans un monde presque parfait -  écoutez, écoutez.  Il faudrait aussi entendre,  cela  n'est pas acquis d'emblée... Encore un effort camarades !

 

Gloomy Sunday

Le 18/10/2015

C'est la première fois que cela m'arrive : en réintegrant mes pénates je n'ai ressenti aucune émotion. .. cela me trouble, me donne des insomnies,  des doutes et qui sait? tapis dans les méandres de mon coeur des regrets. .. Est-ce que je suis en train de muer ? J'ai abandonné ma peau comme une couleuvre quelque part sur les routes de l'été ? Je parle de l'été de l'âge ... En automne,  sutout celui-ci, il fait frais. Il n'y a pas de doudounes pour les âmes en péril ....

 

Le Beau Serge

Le 14/10/2015

J'avais oublié pourquoi j'aime la France.... Les yeux de mon coeur rivés sur le sort de ma mère....
Et puis,  hier en zappant comme d'hab sur ma télé je suis tombé sur une émission racontant la vie cahouteuse de  Serge Reggiani.
Serge....Le vinyle rayé tant de fois écouté... Les larmes d'alors,  les larmes d'hier, les mêmes et pour - a peu près - les mêmes raisons. C'est d'un banal que de constater qu'un destin doit être fatalement tragique lorsqu'on a la sensibilité à fleur de peau....
En regardant ses interviews je fus frappée par l'évidence : tout sonnait authentique en diable, son visage suait le talent et l'art de le détruire en même temps.  Sa "liberté" n'en fut pas une, et les loups ont fini par entrer dans Paris.
Pardon, je demande pardon à Reggiani de l'avoir un peu oublié,  comme tout le monde ou presque. Lui, l'immigré italien qui était français jusqu'au bout de la souffrance.
Tu - pardon encore pour cette intimité volée que je mérite uniquement pour t'avoir compris un peu - partages avec "some happy few" les champs toujours fleuris du bonheur enfin atteint.  Paix à ton âme,  la valeur ne se compte pas aux nombres des hommages reçus sur le tard. Ce qui est bien quand on est mort c'est qu'on peut enfin rire de tout !

 

Merci

Le 09/10/2015

Merci aux " âmes soeurs" qui prennent la peine de me lire et de me le faire savoir ! Je ne sais si on vogue dans la même galère, en tout cas je leur souhaite bon vent ou courage face aux vents contraires ! Salut copains, copines, des chemins il n'y en a pas ou si peu mais marchons,  marchons à reculons s' il le faut mais debout bon sang !

 

De nouveau à pédaler dans le déjà-vu

Le 08/10/2015

Retour en ville... Finis les paysages à fonction mystique qui me renseignaient de révélation en révélation sur la futilité du quotidien et la grandeur de mon intégration cosmique... C'est vrai, les dernières promenades champêtres avec mon chien étaient comme "la route de Damas" évangéliques. J'avais à chaque pas la sensation de flotter vers une autre dimension en regardant les champs ondulants caressés par les vents aux noms imprononçables, la mer lançant ses vagues avec dextérité sur le sable immaculé, le ciel nuageux s'ouvrant tout d'un coup en éclaircie salvatrice !
Prévisible : cela n'a pas duré ! Rentrée sur le bitume, n'importe lequel d'ailleurs, la foule bigarrée, souvent bienveillante mais fichtrement réelle, les mégots par terre, les papiers sales qui volent dans le vent plein de miasmes citadins m'ont vite descendu dans la plus plate des tristesse. Adieu plage ensoleillée, coquillages et crustacés... C'est Brigitte Bardot qui a raison, faut rester là-bas si on a des c....

 

Minibluff the card game

Hotels