Un film obscur de 1980 avec Christopher Walken entre autres... C'est drôle comme l'art et la réalité se télescopent des fois...
Vous vous en doutez que je tique sur l'usage malpropre de la race canine juste à quelques jours distance du sacrifice héroïque de la chienne Diesel. On parle mercenaires dans le film,  dans la réalité ils pullulent chez les combattants de tous bords. .. aurions-nous perdu la boussole ? Les chiens, les vrais,  ne la perdent jamais.
Hier sur une chaîne tv : un documentaire sur cette mouvance  des jeunes partis sur tous les fronts,  même le journaliste semblait égaré en essayant d'informer à défaut de comprendre.... L'information suffit-t-elle à calmer les angoisses,  à éclairer le présent pour pouvoir construire un futur acceptable ? On verra,  on verra...

je comprends pleinement le besoin d'échanges de toutes sortes surtout en ce moment...On veut sentir la chaleur des gens pour oublier la froideur des monstres. Légitime, sublime, humain...

La télé fait dans la surenchère, bon, si la demande est là... Je m'attarde sur un détail pas si anodin...et je pose comme une bouteille à la mer - parce que je sais que cela ne tombera nulle part- je pose donc une question de téléspectatrice lambda : pourquoi un animateur pourvu de talent, panache et humour se choisit comme comparses des individus (en fait un couple médiatique) allez, courage, dis-le, semi-préparés semi-professionnels - to make it short - semi incultes ? Il y en a qui écoutent et doivent se dire qu'on vole vraiment avec des petites ailes au ras des pâquerettes... Rien que ce soir j'entends l'un d'eux, écrivain de surcroît et gallimardisé, dire une énorme bêtise : je cite : on fait la guerre quand on se sent très puissant ! assène-t-il pompeux pour reprocher au président son va-t-en-guerre ( comme s'il avait le choix le pauvre, franchement je compatis, cela pèse lourd des décisions pareilles.) Est-ce que la France dans ces nombreuses guerres du passé était toujours plus puissante que l'adversaire ? Aurions-nous oublié Napoléon en Russie, la première et la seconde guerre mondiale pour ne pas fouiner trop loin dans les archives ?

La guerre, sale chose, la pire des solutions. Et pourtant les gens la souhaitent la désirent, l'invoquent et provoquent de temps en temps. Pas toujours les plus forts, je dirais même le contraire, les motifs étant d'une diversité infinie...
Enfin, je vous épargne mes bêtises habituelles mais mon étonnement NON ?!

Justement, je trouve d'autant plus audacieux d'en commencer une en se sentant pas si sûr dans ses bottes mais très convaincu de ce qu'on devrait obtenir pour son pays. A ce point les motivations passent en premier comme les bons soldats et les moralistes à la trappe et il la bouclent !

Faut y croire. ... Petite vieille insignifiante je ne saurais rien cogiter encore moins agir pour alléger les souffrances qui nous tombent dessus. On est dans le monde des montagnes russes,  c'est le cas de le dire !
Mais comme la belle devise de ma ville bien aimée,  je nage au dessus des flots en attendant des lendemains qui (de)chantent ?! Allez, la Marseillaise a de beaux jours devant elle !

Dans l'horreur à quelques encablures de chez moi... Mots inutiles, pleurs tout autant. Serrez les rangs mes amis et tout en gardant le coeur disponible, utilisez aussi vos cerveaux. L'intelligence, cela s'apprend aussi.

Les chanteurs, poètes, artistes ont de ces fulgurances... Remarquez - quoique ce n'est pas le moment - la chanson de Adriano Celentano 'Ancora vivo" et le titre de son album "C'e sempre un motivo..." Voilà.

Poignantes les images des gens qui cherchent leurs proches parmi des victimes... Soyons solidaires en silence, à ce point là les mots deviennent presque indécents.

J'suis pas en forme pour l'écriture, pour rien d'ailleurs. Ma pomme est  l'expression même de ce que je suis devenue : un visage blanc sans traits définis, ni vieille ni jeune (faut pas rêver !) presque moche à force de paresse du cervelet ! Bah, pas une vraie perte pour l'humanité, vu ce qu'elle est en train de perdre tous les jours comme têtes pensantes. Hier encore un philosophe. Tiens, l'était-il pour de bon ? Tantôt à gauche flirtant avec les extrêmes, passant à droite (par le milieu ?), revenant de tout pour appuyer sur l'accélérateur du défenseur des misérables de par ce petit monde à nous. Que restera-t-il de ses ouvrages ? Les lit-on encore ? Va savoir où partent les papillons des âmes volages...
Ce qui est sûr, alors sûr sûr, c'est que la place ne restera pas longtemps vide. On se bouscule au portillon ... Bonne chance !