anastasia
La Bougeotte
Le 24/10/2015
L'homme de par sa nature est un animal qui bouge...debout, assis, couché, l'important est de se déplacer d'un point à un autre. Il y a autant de destinations que l'imagination (et la bourse, faut être réaliste) de chacun permet. En soi cela est ni bien ni mal, c'est un état, une démangeaison cérébrale, une réminiscence de l'âge des cavernes ?!
Plus on construit des buildings, des "cités", des villes et villas par centaines de milliers plus les habitants cherchent des moyens d'en sortir. Prendre l'air ? Voir du paysage ? Pour recoloniser les campings étrangers, envahir les hôtels, battre la campagne, faire la queue devant les musées (quitte à ne plus voir ce qu'il y a dedans fourbus par la fatigue de l'attente et du voyage)...et se nourrir d'à peu près la même bouffe autrement préparée.
Des fois cela tourne à la catastrophe, des fois au tragique...Hier par exemple.. Des vieux en vadrouille campagnarde l'ont payé de leurs vies. Que dire ? Cela aurait pu être moi ou un de mes proches...Je n'arrête pas de me poser la question : qu-est-ce que nous pousse à fuir nos home sweet home ? Tout en les bichonnant à coups de crédit pour faire comme le voisin...C'est à ne rien comprendre, n'est-ce pas ?
Plus on construit des buildings, des "cités", des villes et villas par centaines de milliers plus les habitants cherchent des moyens d'en sortir. Prendre l'air ? Voir du paysage ? Pour recoloniser les campings étrangers, envahir les hôtels, battre la campagne, faire la queue devant les musées (quitte à ne plus voir ce qu'il y a dedans fourbus par la fatigue de l'attente et du voyage)...et se nourrir d'à peu près la même bouffe autrement préparée.
Des fois cela tourne à la catastrophe, des fois au tragique...Hier par exemple.. Des vieux en vadrouille campagnarde l'ont payé de leurs vies. Que dire ? Cela aurait pu être moi ou un de mes proches...Je n'arrête pas de me poser la question : qu-est-ce que nous pousse à fuir nos home sweet home ? Tout en les bichonnant à coups de crédit pour faire comme le voisin...C'est à ne rien comprendre, n'est-ce pas ?
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Les Maestro de mon coeur
Le 22/10/2015
La musique guérit de tout ou à peu près de tout... On dit... Pour moi c'est plus que vrai. Je le dois à mon ange de père qui ramena cette bénédiction à la maison. Ma mère et moi on survit grâce à cela... Paix à son âme, je suis sûre qu'il habite une étoile qui chante... Vous vous souvenez ? La musique des sphères ? "Harmonices Mundi "? Kepler (oui, oui, avec un seul p) y croyait dur comme fer. On lui a suffisamment ri au nez pendant des siècles pour avoir honte aujourd'hui. Il paraît disent les astro-physiciens que c'est assez probable...Donc...
Tiens, il y en a un qui est en souffrance, je lui prédis de tout mon pouvoir magique que ce soit temporaire : Placido Domingo. Ce n'est pas que je soie férue d'opéra à tout cran mais lui c'est un Géant, un vrai. Il a tout fait, chanté, donner joie et bonheur sur les tréteaux du mappemonde...Avec une ouverture d'âme peu commune. Cela s'explique quand même : il n'a plus rien à prouver, il plane depuis pas mal de temps au dessus de son public.
Mais ma grande, grande admiration - qui frise l'idolâtrie - tant pis si je tombe dans le ridicule le plus humiliant, celui des fans inconditionnels, c'est le délicat poète du piano Murray Perahia.
Mes oreilles en ont entendu des concertos, récitals, etc...Des centaines de pianistes, certains extraordinaires. J'en ai tiré la connaissance des oeuvres pas toujours leur charge émotionnelle. On a quelque fois besoin de toucher le Divin, n'est-ce pas ?. Je suis convaincue que c'est par l'intermédiaire des génies qu'on arrive à CROIRE. A quoi ? A une organisation supérieure de l'univers pas encore explorée. Très rarement, mais alors très rarement, une ouverture se dégage et on perçoit une étincelle de ce qu'on appelle Dieu parce qu'on ne sait pas quel autre nom lui donner. Je suppose que c'est ce qu'on nomme une "illumination", une "épiphanie", que sais-je encore.
Et bien cela m'est arrivé en écoutant (in vivo aussi) ce grand Maître. Je vous conseille vivement les concertos de Mozart.. Vous allez être surpris : c'est bien au delà des sucreries habituelles, c'est poignant à chaque note, la phrase musicale signifie toujours quelque chose de profondément humain. Son interprétation raconte une histoire, tout est cohérent néanmoins empreint de spontanéité, un touché jamais violent, d'une précision presque chirurgicale. Je dis des bêtises d'une banalité affligeante, j'en suis bien consciente. Lui, il SAIT parfaitement ce qu'il fait, il n'y a qu'à le suivre. Pour Beethoven - écoutez comment il saute l'écueil de l'interprétation volcanique pour faire ressortir la fragilité, le doute, les tourments du Géant blessé. C'est un Beethoven à suspens, un peu comme un film de Hitchcock... Je vous jure, écoutez le 3e concerto, vous comprendrez ce que je veux dire. Cette tension maîtrisée, pensée et ressentie par l'interprète est tout aussi rare qu'un Amour Éternel. Pour la passion pure vous avez Chopin et surtout le concerto de Grieg, bouleversant. Son Bach qu'il avoue aimer par dessus tout est devenu pour moi déchiffrable. Je lui dois des instants de bonheur non-défini, j'ose dire qu'en l'écoutant des fois je me sens "sauvée". Du désordre de la vie réelle, des chagrins anodins et d'autres qui peuvent vous tuer. Je vous semble "fofolle" sur les bords ?
Oubliez ce que j'ai dit si maladroitement. Mais n'attendez pas longtemps - si vous aimez vous perdre dans un monde presque parfait - écoutez, écoutez. Il faudrait aussi entendre, cela n'est pas acquis d'emblée... Encore un effort camarades !
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Gloomy Sunday
Le 18/10/2015
C'est la première fois que cela m'arrive : en réintegrant mes pénates je n'ai ressenti aucune émotion. .. cela me trouble, me donne des insomnies, des doutes et qui sait? tapis dans les méandres de mon coeur des regrets. .. Est-ce que je suis en train de muer ? J'ai abandonné ma peau comme une couleuvre quelque part sur les routes de l'été ? Je parle de l'été de l'âge ... En automne, sutout celui-ci, il fait frais. Il n'y a pas de doudounes pour les âmes en péril ....
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Le Beau Serge
Le 14/10/2015
J'avais oublié pourquoi j'aime la France.... Les yeux de mon coeur rivés sur le sort de ma mère....
Et puis, hier en zappant comme d'hab sur ma télé je suis tombé sur une émission racontant la vie cahouteuse de Serge Reggiani.
Serge....Le vinyle rayé tant de fois écouté... Les larmes d'alors, les larmes d'hier, les mêmes et pour - a peu près - les mêmes raisons. C'est d'un banal que de constater qu'un destin doit être fatalement tragique lorsqu'on a la sensibilité à fleur de peau....
En regardant ses interviews je fus frappée par l'évidence : tout sonnait authentique en diable, son visage suait le talent et l'art de le détruire en même temps. Sa "liberté" n'en fut pas une, et les loups ont fini par entrer dans Paris.
Pardon, je demande pardon à Reggiani de l'avoir un peu oublié, comme tout le monde ou presque. Lui, l'immigré italien qui était français jusqu'au bout de la souffrance.
Tu - pardon encore pour cette intimité volée que je mérite uniquement pour t'avoir compris un peu - partages avec "some happy few" les champs toujours fleuris du bonheur enfin atteint. Paix à ton âme, la valeur ne se compte pas aux nombres des hommages reçus sur le tard. Ce qui est bien quand on est mort c'est qu'on peut enfin rire de tout !
Et puis, hier en zappant comme d'hab sur ma télé je suis tombé sur une émission racontant la vie cahouteuse de Serge Reggiani.
Serge....Le vinyle rayé tant de fois écouté... Les larmes d'alors, les larmes d'hier, les mêmes et pour - a peu près - les mêmes raisons. C'est d'un banal que de constater qu'un destin doit être fatalement tragique lorsqu'on a la sensibilité à fleur de peau....
En regardant ses interviews je fus frappée par l'évidence : tout sonnait authentique en diable, son visage suait le talent et l'art de le détruire en même temps. Sa "liberté" n'en fut pas une, et les loups ont fini par entrer dans Paris.
Pardon, je demande pardon à Reggiani de l'avoir un peu oublié, comme tout le monde ou presque. Lui, l'immigré italien qui était français jusqu'au bout de la souffrance.
Tu - pardon encore pour cette intimité volée que je mérite uniquement pour t'avoir compris un peu - partages avec "some happy few" les champs toujours fleuris du bonheur enfin atteint. Paix à ton âme, la valeur ne se compte pas aux nombres des hommages reçus sur le tard. Ce qui est bien quand on est mort c'est qu'on peut enfin rire de tout !
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Merci
Le 09/10/2015
Merci aux " âmes soeurs" qui prennent la peine de me lire et de me le faire savoir ! Je ne sais si on vogue dans la même galère, en tout cas je leur souhaite bon vent ou courage face aux vents contraires ! Salut copains, copines, des chemins il n'y en a pas ou si peu mais marchons, marchons à reculons s' il le faut mais debout bon sang !
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