Vous connaissez ? Moi pas à part le peu de fous (vus à la télé) qui se jettent d'un pont accrochés à un filin ... Le pourquoi, le vrai, est incompréhensible du moins pour moi. Ne me parlez pas d'adrénaline, la vie nous fournit suffisamment d'occases pour faire le plein ! Enfin, moi j'ai mon lot presque quotidien depuis quelques années et tout ce que je demande au Bon Dieu c'est que cela continue...
Je ne devrais pas me demander ce qu'ils ressentent ... Mais moi je le fais pas volontairement  et franchement je n'en tire aucun plaisir...Au contraire, ce saut dans le vide me donne des vertiges,je m'en passerais bien. Je sais, je sais, c'est le sort de tout un chacun de conduire les parents sur le chemin de retour... L'angoisse - une d'elle - c'est vers quoi ? Ils nous ouvrent le chemin les pauvres, même pour cela on leur est redevable... Mais vous savez quoi ? Toute cette souffrance on ne l'a pas demandée.. Refus ? Révolte ? Soie pas ridicule ! IL N'Y A PAS D'EXPLICATION ! C'est comme cela et puis c'est tout !

J'aurais plusieurs remarques et non des moindres :
je voudrais connaître quelqu'un pour qui le travail, le vrai, le dur, le répétitif, le pénible est une fête !
toujours perplexe que pour fêter le travail on fait une journée chômée ! Cela dit (sans le dire) la vérité : la joie serait sans aucun doute possible de ne jamais travailler ! Cueillir des muguets, se soûler la gueule avec des camarades de chômage, courir le guillet doux pourquoi pas ? mais travailler ? Non, mais !
Fêter dans la joie ? il y a différentes manifs ou au mieux on se crêpe le chignon, il y a les regrets quand cela tombe un dimanche qu'on a loupé encore une occasion de roupiller chez soi...Il y en a qui râlent que les magasins - fête populaire par excellence - soient fermés, il y a les autres qui y travaillent qui râlent en sens inverse, il y en a qui s'ennuie ferme parce que les jours fériés c'est comme ça, d'un ennui mortel...
Bref, on fête quoi exactement ? (si on laisse gentillement de côté le bla bla usuel et usé ?!)

Madre Natura ou Terre nourricière ? Bla bla... on en parle mais on ne l'aime pas. On s'extasie (souvent par images interposées) de sa beauté. Point. On continue le massacre en toute bonne conscience. Sommets, comités, associations, en veux-tu en voilà ! Occasion pour quelques uns de se faire du fric sur tous les dos : les nôtres et celui de la planète.
J'en ai ras la casquette, pas vous ?

Il y a de ces nouvelles qui vous attire comme un aimant... Sans jeux de mots, je n'aimais pas particulièrement le petit bonhomme que moitié Terre prenait pour un génie de la musique pop. C'est possible, mes connaissances en la matière sont réduites à la portion incongrue.Je voyais surtout son penchant pour le ridicule en essayant de conjurer sa petite taille et la comparaison incessante avec l'autre, l'enfant prodige devenu monstre triste...
Mais tout de même, à 57 ans ! La Nature a ces mauvais jours, elle frappe à côté. Les motifs de son trépas à l'heure actuelle sont abscons, mais quelle importance désormais ? Rendez-vous dans l'au delà avec le rival ? Déconnes pas !
Tous mortels, la même rengaine qui me fait marrer ! Ou hurler d'indignation ?! Selon les platitudes qui me viennent sans les avoir demandées... Et attendre, encore et toujours attendre...Des fois j'ai envie, vraiment, vu l'inéluctabilité de la chose que cela arrive au plus vite. Voilà, débarrassée enfin de cette peur mortifère... Ce n'est pas plaisant pour un sou, je vous le souhaite pas. Mais cela viendra mes frères...cela viendra....

On peut être (ou faire semblant  d'être) une Diva. Les deux ne sont  pas gagnés pour toute Castafiore, fut elle belle, en voix et en chair !
C'est quoi une Diva ? je me le demande..Quelqu'un (une?!) qui a droit à notre adoration et à nos fleurs et qui nous jette en retour des caprices ?
Certains ont leur charme, quoique par les temps qui courent c'est limite indécent. Je connais des artistes, certains des génies, pas Divas pour un sou. C'est une autre paire d'applaudissements.... N'en parlons plus, il faut déjà pour se permettre des caprices les faire avec classe ! Ah ! La Classe ! Égarée dans les brumes du XXe siècle...

Vu sur le net - comme on dit - qu'il y a quelques jours un ténor (et non des moindres s'il vous plaît!) qui a tout bêtement perdu sa soprano. Enfin, j'explique : le succès assez spectaculaire de son fameux  aire apaisée, le ténor resta seulet planté dans le décor ! Point de soprano à l'horizon ! Gag ! Il fut pris - normal - d'un fou rire, balbutia "on cherche une soprano" et attendit comme un ange qu'elle daigne apparaître enfin. La suite ne nous a pas été conté. J'espère méchamment que le public s'est senti suffisamment libre pour la siffler. Au fait je m'en fiche. Mais je ferai bigrement attention à l'avenir avant d'employer cet appelatif et encore moins donner mon admiration à toute bégueule qui chante !