anastasia
Vive la contestation !
Le 31/05/2016
Alors on conteste, on conteste ? Tous et partout. A croire que rien ne devrait fonctionner .... Et pourtant cela n'a pas l'air... Magasins ouverts, bouffe en abondance, embouteillages en veux tu en voila ! Comme quoi un navire peut naviguer sans capitaine, presque sans équipage, pourvu qu'il soit assez large de base.... Ne cherchez pas le port d'arrivée, inconnu au bataillon des contestataires.
Au fond je fais la même chose sans le savoir, comme Monsieur Jourdain....
Au fond je fais la même chose sans le savoir, comme Monsieur Jourdain....
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Encore sur mon petit nuage...
Le 28/05/2016
De nouveau le Maestro de mon coeur m'a laissé (il n'en sait rien,dommage...) planer dans son univers musical. Ne croyez pas que je soie naïve. Côtoyant un bon demi-siècle les grands musiciens je suis au parfum.. Les concerts qu'on enchaîne pour fignoler un programme, le choix de celui-ci selon qu'on est en forme ou pas, la vie suivant un chemin très étroit fait de couloirs d'hôtel et de cabines pour artistes, les taxis qui vous jettent d'un studio d'enregistrement à un autre au point que vous oubliez dans quel pays vous vous êtes réveillé...Et of course, le public qu'on craint et qu'on domine...Tout cela de longues années précédées d'autres d'étude acharnée et monomanique.
Oui, mais il y a the happy few qui survolent tout cela et ne perdent pas des plumes. Restent des oiseaux rares peuplant un Paradis et quand ils sont vraiment prêts ils côtoient Dieu lui-même.
Qu'ils veuillent ou pas si on leur ouvre nos âmes ils nous font le cadeau de nous emmener avec eux.
Hier un concert qui aurait pu être ... gracieux sans plus. C'était sans compter sur la magie Murray Perahia ! Une bénédiction la musique qui l'habite ! Il nous la transmet avec une impétueuse délicatesse. Je souligne délicatesse parce qu'il existe de artistes - très bons par ailleurs - qui se sentent missionés pour nous violer avec leur interprétation. Lui est là, il joue ou dirige, vous voulez, vous pouvez entrer dans son monde à lui. Son savoir, son immense talent vous ouvrent les portes. A la fin il salue timidement, s'en va laissant derrière s'éterniser une aura de bonheur...
C'est pour ces moments fugitifs d'autant plus précieux que je l'aime et l'aimerai encore et encore. Il n'en a cure et c'est normal. On est au bas mots quelques centaines de milliers de par le monde. Salut les copains ! A la prochaine !
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Suis-je bête ?!
Le 27/05/2016
Il paraît que le summum de la démocratie serait - enfin c'est ce qui se débat actuellement aux États Unis - les toilettes pour tous. Ce n'était pas le cas ? Il y en avait qui n'avait pas le droit de les utiliser ? Je fais ma nunuche mais je ne comprends toujours pas ce désir de se rencontrer à tout prix dans le seul espace où l'appartenance à un sexe permettait une certaine complicité entre copines (ou copains, c'est selon...)
Lié aux droit du mariage pour tous disent-ils.... On se marie dans les toilettes ? Elles deviennent une destination pour les voyages de noce ? Ou quoi ?
Eh bien, oubliée l'époque où on pouvait encore fumer là dedans...maintenant c'est un lieu coquin si j'ai bien pigé les tenants et les aboutissants... Si c'est décidé, je sais qu'en allant là bas je vais risquer l'abstinence pipi. Je n'ai absolument rien contre les transgéniques, trans de toutes sortes mais de voyeurs-violeurs, je n'en suis pas fana, voyez-vous...Des deux sexes d'ailleurs.
Autre question : et les hermaphrodites alors ? Où pourront-ils se soulager ? Suis-je bête, mais c'est pour EUX qu'on discute et on lutte, n'est-ce pas ?
Lié aux droit du mariage pour tous disent-ils.... On se marie dans les toilettes ? Elles deviennent une destination pour les voyages de noce ? Ou quoi ?
Eh bien, oubliée l'époque où on pouvait encore fumer là dedans...maintenant c'est un lieu coquin si j'ai bien pigé les tenants et les aboutissants... Si c'est décidé, je sais qu'en allant là bas je vais risquer l'abstinence pipi. Je n'ai absolument rien contre les transgéniques, trans de toutes sortes mais de voyeurs-violeurs, je n'en suis pas fana, voyez-vous...Des deux sexes d'ailleurs.
Autre question : et les hermaphrodites alors ? Où pourront-ils se soulager ? Suis-je bête, mais c'est pour EUX qu'on discute et on lutte, n'est-ce pas ?
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Pénurie
Le 26/05/2016
On entend ce mot ces jours ci...Un peu trop pensez-vous ?
Mais pénurie de quoi ? Cela fait presqu'un demi-siècle que je vis dans un monde qui ne connaît pas la vraie, la totale ! Je suis encore ébahie par l'abondance des denrées de toutes sortes, par les vacances qui finissent pour recommencer, par le trafic extraordinaire des aéroports, par les machines que débordent sur l'humain pour ne parler que du peu.
Je fus au départ une immigrée moi-même. Du temps qu'on appelle encore "les Trente Glorieuses". Il n'y a rien eu pour moi de glorieux, ni logement social, ni sourires bienveillants des associations caritatives. J'avais demandé une bourse pour parfaire mes études, refusée aussi sec.Je m'en suis sortie seule comme une grande. Le superflu est venu après à petits pas, tout petits.
Dans mon enfance, là il y avait des pénuries, je ne saurais par laquelle commencer de peur de ne plus avoir de place pour finir...On ne languissait pas après le chocolat, inconnu dans les rayonnages ! ...Les vacances ? Passées chez les grands parents où on parlait en chuchotant des pénuries quotidiennes qu'on partageait dans la joie. On manquait du nécessaire, du superflu on en avait perdu le souvenir. Et pourtant notre imagination et la débrouillardise rendait la vie supportable. On était jeunes aussi mais on ne cassait pas de vitrines, il ny avait rien de toute façon !!! On était jeunes et notre soif de connaître au-delà de nos petites limites était vivifiante. Notre révolte fut la survie !
Je n'ai aucune intention de remuer le passé ni de confondre la soupe aux chou avec du Dom Pérignon. Je pousse loin le bouchon, mille excuses.
Aucunement aveugle ni totalement désinformée, je sais que pour beaucoup, toujours trop, la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Elle est mal foutue cette satanée, il y a et il y aura partout et toujours des laissés pour compte. Des fois la planète s'esbroufe et secoue les cocotiers. On bricole le nécessaire, on lâche un peu de superflu.On recommence à se tenir les coudes. Vraiment ?
Mais pénurie de quoi ? Cela fait presqu'un demi-siècle que je vis dans un monde qui ne connaît pas la vraie, la totale ! Je suis encore ébahie par l'abondance des denrées de toutes sortes, par les vacances qui finissent pour recommencer, par le trafic extraordinaire des aéroports, par les machines que débordent sur l'humain pour ne parler que du peu.
Je fus au départ une immigrée moi-même. Du temps qu'on appelle encore "les Trente Glorieuses". Il n'y a rien eu pour moi de glorieux, ni logement social, ni sourires bienveillants des associations caritatives. J'avais demandé une bourse pour parfaire mes études, refusée aussi sec.Je m'en suis sortie seule comme une grande. Le superflu est venu après à petits pas, tout petits.
Dans mon enfance, là il y avait des pénuries, je ne saurais par laquelle commencer de peur de ne plus avoir de place pour finir...On ne languissait pas après le chocolat, inconnu dans les rayonnages ! ...Les vacances ? Passées chez les grands parents où on parlait en chuchotant des pénuries quotidiennes qu'on partageait dans la joie. On manquait du nécessaire, du superflu on en avait perdu le souvenir. Et pourtant notre imagination et la débrouillardise rendait la vie supportable. On était jeunes aussi mais on ne cassait pas de vitrines, il ny avait rien de toute façon !!! On était jeunes et notre soif de connaître au-delà de nos petites limites était vivifiante. Notre révolte fut la survie !
Je n'ai aucune intention de remuer le passé ni de confondre la soupe aux chou avec du Dom Pérignon. Je pousse loin le bouchon, mille excuses.
Aucunement aveugle ni totalement désinformée, je sais que pour beaucoup, toujours trop, la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Elle est mal foutue cette satanée, il y a et il y aura partout et toujours des laissés pour compte. Des fois la planète s'esbroufe et secoue les cocotiers. On bricole le nécessaire, on lâche un peu de superflu.On recommence à se tenir les coudes. Vraiment ?
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Grand Maître ès torture
Le 23/05/2016
Émission tv sur Picasso, sa peinture et comme de bien entendu ses femmes. Sa peinture aurait-elle était la même sans son appétit insatiable pour l'amour charnel ?
Ce qui est sûr c'est que ces femmes ont souffert d'être aimées par un ogre génial.Ont-elles eu le choix ? Moi je le crois et je ne sais pas si je les admire ou les plains.
Voyez sa peinture : une torture pour la toile, pour nous qui la regardons, pour les modèles. Pour le peintre je ne suis pas si sûre que cela. Énorme talent sans contestation possible.Et bien plus que cela. Mais excusez moi d'être iconoclaste : je le sens cruel, impitoyable jusqu'à la torture. Parce qu'en regardant ses femmes (la plus part pas si jolies que cela) je ne vois que désappointement après de brefs amours-passion. Il consommait avec gourmandise mais ne s'attardait pas. Toujours vers l'ailleurs. C'est peut-être le rêve inavoué de nous tous... Quitte à parsemer nos chemins de rêve de cadavres languissants...Faut avouer, c'est pas joli, joli...
Ce qui est sûr c'est que ces femmes ont souffert d'être aimées par un ogre génial.Ont-elles eu le choix ? Moi je le crois et je ne sais pas si je les admire ou les plains.
Voyez sa peinture : une torture pour la toile, pour nous qui la regardons, pour les modèles. Pour le peintre je ne suis pas si sûre que cela. Énorme talent sans contestation possible.Et bien plus que cela. Mais excusez moi d'être iconoclaste : je le sens cruel, impitoyable jusqu'à la torture. Parce qu'en regardant ses femmes (la plus part pas si jolies que cela) je ne vois que désappointement après de brefs amours-passion. Il consommait avec gourmandise mais ne s'attardait pas. Toujours vers l'ailleurs. C'est peut-être le rêve inavoué de nous tous... Quitte à parsemer nos chemins de rêve de cadavres languissants...Faut avouer, c'est pas joli, joli...
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