anastasia
Passagers
Le 17/05/2017
C'est assez étonnant le peu de cas que nous faisons de la brièveté des choses ....
Plus j'avance à reculons sur l'autoroute de la vie plus je me rends compte qu'on n'a pas de repères, le manque d'un GPS se faisant cruellement sentir...
La marche dans ce vide de sens me fait perdre tantôt un soulier, des fois mes croyances, le plus souvent le peu de courage restant. Il faut se préparer à toutes les pertes, souffrances avilissanntes, solitudes sordides, les moments des petits bonheurs se perdant dans la brume d'éventuels souvenirs, eux aussi étriqués.
Ayez l'envie de continuer avec ça. ...
Plus j'avance à reculons sur l'autoroute de la vie plus je me rends compte qu'on n'a pas de repères, le manque d'un GPS se faisant cruellement sentir...
La marche dans ce vide de sens me fait perdre tantôt un soulier, des fois mes croyances, le plus souvent le peu de courage restant. Il faut se préparer à toutes les pertes, souffrances avilissanntes, solitudes sordides, les moments des petits bonheurs se perdant dans la brume d'éventuels souvenirs, eux aussi étriqués.
Ayez l'envie de continuer avec ça. ...
Commentaires textes : Écrire
Le Temps du Petit Prince
Le 11/05/2017
Est révolu. Fini l'air de l'enfant qui demande qu'on lui dessine un mouton. Je crois que côté moutons il a fait son plein.
Ma pensée va loin, loin très loin en arrière. ... Un jeune prophète qui pour commencer a marché sur des eaux. ... Le vrai miracle ce fut le nombre toujours plus croissant de ses disciples. Croire envers et contre tout. Le succès, que dis - je, la gloire fut prompte au rendez vous.
Maintenant on attend sans doute la multiplication des pains.
Malheur ! Comme à chaque apparition divine il y aura des déçus. Déjà on en voit qui n'ont pas tarder à mordre la moquette. Pas mal de dentiers se fracassant avec bruit médiatique. Allez, courage, de temps en temps il y a des héros en démocratie. Et puis il n'est pas interdit de prendre des vessies pour des lanternes ! La énième fois ?
Ma pensée va loin, loin très loin en arrière. ... Un jeune prophète qui pour commencer a marché sur des eaux. ... Le vrai miracle ce fut le nombre toujours plus croissant de ses disciples. Croire envers et contre tout. Le succès, que dis - je, la gloire fut prompte au rendez vous.
Maintenant on attend sans doute la multiplication des pains.
Malheur ! Comme à chaque apparition divine il y aura des déçus. Déjà on en voit qui n'ont pas tarder à mordre la moquette. Pas mal de dentiers se fracassant avec bruit médiatique. Allez, courage, de temps en temps il y a des héros en démocratie. Et puis il n'est pas interdit de prendre des vessies pour des lanternes ! La énième fois ?
Commentaires textes : Écrire
Un monarque
Le 10/05/2017
Le roi n'est pas encore mort qu'on crie déjà Vive le Roi ! Je dois l'avouer, j'en reste baba par le choeur de louanges parti ilico comme le baron Munchausen sur son canon virtuel ou songé ?!
Voilà qu'on a appris dans 24 heures depuis les langes jusqu'au bonheur conjugal hors normes tout ou presque sur notre jeune monarque. Enfin, on le croit. Ou on nous le fait croire. Parce que le louveteau garde soigneusement sa part d'ombre.
On va voir ce qu'on va voir ! Jusque là que du déjà vu .... enfin à mon âge ! Des dirigeants ambitieux, talentueux, batailleurs cela c'est comme la pluie, ça vient par intermittence, presque toujours quand on l'attend le moins.
Ce qui est marrant aujourd'hui c'est la vitesse supersonique avec laquelle se présentent les candidats à la soupe.
Je sais qu'il y a la contrainte du calendrier, bon sang, mais de tels raccourcis donnent une légère nausée, n'est-ce pas ?
Finalement je ne suis pas qualifiée pour donner mon avis sur les prairies vertes des grosses ambitions. Petite mouche du coche, je ferais mieux de la boucler.
Voilà qu'on a appris dans 24 heures depuis les langes jusqu'au bonheur conjugal hors normes tout ou presque sur notre jeune monarque. Enfin, on le croit. Ou on nous le fait croire. Parce que le louveteau garde soigneusement sa part d'ombre.
On va voir ce qu'on va voir ! Jusque là que du déjà vu .... enfin à mon âge ! Des dirigeants ambitieux, talentueux, batailleurs cela c'est comme la pluie, ça vient par intermittence, presque toujours quand on l'attend le moins.
Ce qui est marrant aujourd'hui c'est la vitesse supersonique avec laquelle se présentent les candidats à la soupe.
Je sais qu'il y a la contrainte du calendrier, bon sang, mais de tels raccourcis donnent une légère nausée, n'est-ce pas ?
Finalement je ne suis pas qualifiée pour donner mon avis sur les prairies vertes des grosses ambitions. Petite mouche du coche, je ferais mieux de la boucler.
Commentaires textes : Écrire
Kagemusha
Le 07/05/2017
Vous vous souvenez de ce film de Kurosawa ? Moi je l'avais beaucoup aimé. ... Pas la peine de se remémorer le sujet. On peut résumer plus prosaïquement par "la fonction crée l'homme" ... Si on creuse un peu c'est un voeu pieux et rarement exaucé...Et dans le scénario japonais la fonction une fois assumée, engrange à la fois gloire et sacrifice. Il s' en suit inévitablement le temps de la défaite...
Belle réflexion sur la fragilité de l'action, de son ambiguïté aussi. Kurosawa exalte son héros et le punit immédiatement pour son inconscience. On est l'ombre (en occurrence l'ombre du guerrier) on n'est pas guerrier soi-même. Donc Kagemusha va accomplir son destin à moitié.
Je me trompe peut être mais les temps héroïques ont changé de canevas. Je vois des faux Kagemusha partout. Au fond le long travail d'apprentissage a écourté jusqu'au vertige son temps cosmique. Telle une fusée un individu est propulsé dans une fonction, ce qui est surprenant c'est qu'il ajuste à la perfection son bleu de travail. Les formules sont rodées, la mise en scène sans surprise. Néanmoins la défaite guette aux alentours...
Kagemusha restera néanmoins un beau film....
Belle réflexion sur la fragilité de l'action, de son ambiguïté aussi. Kurosawa exalte son héros et le punit immédiatement pour son inconscience. On est l'ombre (en occurrence l'ombre du guerrier) on n'est pas guerrier soi-même. Donc Kagemusha va accomplir son destin à moitié.
Je me trompe peut être mais les temps héroïques ont changé de canevas. Je vois des faux Kagemusha partout. Au fond le long travail d'apprentissage a écourté jusqu'au vertige son temps cosmique. Telle une fusée un individu est propulsé dans une fonction, ce qui est surprenant c'est qu'il ajuste à la perfection son bleu de travail. Les formules sont rodées, la mise en scène sans surprise. Néanmoins la défaite guette aux alentours...
Kagemusha restera néanmoins un beau film....
Commentaires textes : Écrire
Parole ! Parole ! Parole !
Le 05/05/2017
Je ne sais pas vous mais moi je suis soûle ! Des rivières, que dis-je, des fleuves de paroles ! Tout, absolument tout le monde a des idées ! Sur tout évidemment ! A ce degré de présomption c'est tout près de la bêtise ! Donc motus et bouche cousue, je ne veux pas passer pour une cruche !
Commentaires textes : Écrire