A-t-elle senti son départ La Grande Sauterelle ? Son saut (excusez facilité et banalité qu'elle ne mérite pas) dans les admirables éloges du moment qui bientôt deviendront un gentil souvenir pour glisser comme d'hab sur l'ingratitude générale dans un profond oubli...sera bref. La terre tournera quoi qu'on fasse. Avec ou sans nous et les autres. Dommage,  un brin de beauté en moins. ...

Vous vous souvenez sûrement  de la chanson de Barbara .... Sur un ton de fausse badinerie elle se proposait de sauver un condamné si sa photo correspondait à ses goûts à elle....
On peut blaguer de tout mais pas avec n'importe qui disait un feu- humoriste.  Entièrement d'acc. Sauf sur les tueurs et leurs sordides motivations.
C'est pour ça que les photos des divers assassins ne me font pas un effet "boeuf" si j'ose m'avancer sur ce terrain glissant en diable.
Croyez-vous que pour avoir leurs selfies sur tous les réseaux possibles font-ils ces abominations ? Ce que je dis paraît incongru ? Pensez-y. A perpétrer la force de l'image au détriment de toute autre forme de pensée,  on roule à tombeau ouvert mes potes ! C'est pas peu dire ! Aux chiottes la morale, l'amour du prochain,  la solidarité et autres conquêtes durement acquises ? Se pose-t-on au moins ces questions ?
On palabre beaucoup sur des stratégies,  des études socio-culturelles,  géo-politiques... Pour ?
Je dis des bêtises,  moi j'ai tout mon temps,  j'ai l'éternité ! Enfin, j'y suis presque. ...

C'est  qui me frappe le plus : où que je jette un coup d'oeil furtif,  je ne vois que désarroi,  surtout cela....
Les rails de notre monde à nous se tordent et se fourvoient dans des sens qui nous échappent.
Je suis pessimiste dites-vous?  Non, je me fais vieille et les nouveaux codes ne sont pas en latin ! Quoique du latin je n'ai jamais compris  les vraies subtilités.
. Là n'est pas mon propos.  Devant la folie qui semble  prendre le pas sur la raison,  la réponse la plus répandue est la stupeur.  Je passe sur les propos lénifiants dont on nous abreuve à longueur des journaux télévisés,  ce qu'on voit en second plan c'est précisément le désarroi,  oui. Enfin, c'est ce que je vois moi. Et ce n'est pas de quoi sauter au plafond !
Que faire ? (pour emprunter ce titre à un autre Père des peuples,  camarade Vladimir Ilich...) On a soupé de ses solutions,  allez, cherchez, vous trouverez bien quelque chose !

L'horreur qu'on ne peut pas couvrir de paroles.... Pareil à ce passant, protagoniste involontaire du massacre,  je dis : on se croirait dans un film .... Qui écrit ces indescriptibles scénarios ? A part les fous manipulées, sorte de victimes à rebours,  déshabillés de leur humanité pour leur faire endosser le costume du criminel ? Qui distille dans ces cerveaux malades ces modus operandi de plus en plus mis au point ?
Je suis au courant,  maintes analyses l'une plus intelligente que l'autre,  nous éclairent nos lanternes aux flammes vacillantes... Alors ? On est durs d'oreilles ou bouchés de la cervelle ? Pour ma modeste, insignifiante part je crois qu'on tourne autour du pot. On explique,  on s'émeut,  on entasse des bouquets de plus en plus gros, ah, j'oublie les bougies votives,  et puis la vie reprend son souffle et...voilà ! C'est tout ?
Tous des victimes en puissance donc, le navire va toujours voguer,  n'est-ce pas?

dans le domaine artistique (ou artisanal?) A regarder les dernières émissions d'opéra à la télé on est carrément ébahi...
Ou moi je me suis fourvoyée sur les sentiers du passé ou le présent est devenu la rose de vents !  Cela part dans tous les sens, à perdre son italien (presque tout est chanté en italien et pour cause...)
Rien qu'avant-hier le Festival de Salzbourg avait mis les petits plats dans les grands pour son Aïda qui devait être le "climax" de la saison...
En préambule, Arte (la chaîne supposée nous rendre plus cultivés) a transmis -toujours depuis Salzbourg, le Requiem de Mozart version Barabas. Les chevaux me font toujours un effet larmoyant, ils sont parfaits de beauté et de grâce. Mais en Requiem ?! On n'a vu que de gentilles demoiselles chevauchant "suaves" leurs montures sublimes leurs coiffures à elles très en évidence. La musique, un canevas plat, certes agréable, mais anodin... Pauvre Mozart qui en a vu d'autres, il survivra. Mais nous ?!
Suivait la sus nommée Aïda. La belle en chair Netrebko a fait de son mieux...Semblait toute seule sur scène, comme les autres chanteurs d'ailleurs. Revenu le temps presqu'oublié de la marche en crabe, les protagonistes soucieux d'être bien vus de face par le public. Je passe sur le reste, je perds mon temps et le vôtre.
Mais je crois me souvenir que Salzbourg fut autre chose...0 tempora, O mores....
Pour moi c'est clair, il est grand temps de tirer le rideau !