anastasia
Enlish Hell
Le 19/06/2025
Effrayantes les répliques prémonitoires .... Célèbre Gladiateur qui lance l’enfer sur la toile sans se douter que la réalité sera bientôt plus effrayante....Homo hominis lupus...
Je ne croyais pas vivre ces jours abominables, un minuscule et vaillant état luttant pour sa survie sous les regards hagards des puissants mondiaux abasourdis ne sachant quoi faire...
Les réactions souvent contradictoires, pour le moment ridicules et inefficaces, jettent un éclairage cruel sur le chaos dans lequel on est tombé tous que nous sommes.
Dieu, pourquoi tu nous as abandonné ?
Je ne croyais pas vivre ces jours abominables, un minuscule et vaillant état luttant pour sa survie sous les regards hagards des puissants mondiaux abasourdis ne sachant quoi faire...
Les réactions souvent contradictoires, pour le moment ridicules et inefficaces, jettent un éclairage cruel sur le chaos dans lequel on est tombé tous que nous sommes.
Dieu, pourquoi tu nous as abandonné ?
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Celui qui fut ....
Le 15/06/2025
Le bouche à oreille fit son travail d’information...Comme une fumée d’un feu éteint depuis des lustres. Un être sorti il y a belle lurette de ma mémoire.... l’anonymat d’une diaspora virevoltante me prévient de sa disparition.
Du coup je m’oblige à remuer ma jeunesse. Je l’avoue un peu à contre cœur. Ça me paraît drôle maintenant, un brin ridicule... Oui, j’attendais la grâce d’un premier amour frais comme une bourrasque printanière... Je fus servie. Enfin, je l’ai cru un moment. Et puis le réel revint au galop. J’ai pris en pleine gueule le premier mensonge sentimental. Dieu que ça a fait mal. Il n’y a pas d’amour heureux chantait le poète. Rien de nouveau, bigrement inattendu pour moi. Depuis j’ai appris à panser mes gencives. Des poings virtuels m’ont bien endurcis. Ils furent suffisamment nombreux pour m’apprendre la méfiance. Je ne peux pas nier le voile de tristesse qui entoura ce qui m’était arrivé par la suite.
Adieu l’ami, t’as eu de toute évidence toi aussi ta part de bobards. Je te pardonne dans l’espoir que le temps venu d’autres feront de même pour moi.
Du coup je m’oblige à remuer ma jeunesse. Je l’avoue un peu à contre cœur. Ça me paraît drôle maintenant, un brin ridicule... Oui, j’attendais la grâce d’un premier amour frais comme une bourrasque printanière... Je fus servie. Enfin, je l’ai cru un moment. Et puis le réel revint au galop. J’ai pris en pleine gueule le premier mensonge sentimental. Dieu que ça a fait mal. Il n’y a pas d’amour heureux chantait le poète. Rien de nouveau, bigrement inattendu pour moi. Depuis j’ai appris à panser mes gencives. Des poings virtuels m’ont bien endurcis. Ils furent suffisamment nombreux pour m’apprendre la méfiance. Je ne peux pas nier le voile de tristesse qui entoura ce qui m’était arrivé par la suite.
Adieu l’ami, t’as eu de toute évidence toi aussi ta part de bobards. Je te pardonne dans l’espoir que le temps venu d’autres feront de même pour moi.
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The time is out of joint
Le 03/06/2025
/Visionnaire ce sacré Will ! Une petite phrase pour nous promener sur le couloir du temps, on se sent propulsé sans but, sans destination, hagards, impuissants.
Non, on n’a rien inventé. Ni haine, ni violence, ni irrépressible besoin de tout chambouler, détruire, assassiner sans raison, pour des fausses ou dérisoires prétextes.
Oui, pourtant cela se passe aujourd'hui, c’est notre temps qui est out of joint, celui qui nous a été donné au compte goutte. Pas digeste le bougre. Cela me paraît familier l’ayant vécu dans une autre vie, je le croyais enterré à jamais. Le mien avait une autre dimension, violence psychique, peur, privation de presque tout, surtout de liberté. Pourquoi ai-je la désagréable sensation que cette dernière est en train de rétrécir comme une peau de chagrin ?
À peine si j’ose revenir à Will. Personne n’en parle plusi! ou si peu. Les gens connaissent ses pièces de théâtre par leurs noms, peu pour leurs sujets encore moins ce qu’elles disent sur la nature -humaine. Loin, loin dans la mémoire collective il y a des restes qui ne signifient plus grand chose, quelques fous savent encore qu’il a écrit des sonnets (154) sublimant son génie immortel. Qui a lu au moins une dizaine ? J’avoue humiliée, j’en connais deux... Ceci étant dit le grand Will s’en moque, de nous, de tout. Son temps c’est l’éternité.
Cela me rappelle une anecdote du temps de mes études universitaires dans mon pays d’origine qui à l’époque pliait humilié sous une lourde chape communiste. Les ministres et autres politiciens issus de la nomenclature ( dire que leur horizon intellectuel était réduit à une portion congrue c’est peu dire ) furent obligés suite à quelques gaffes monumentales de passer des examens de culture générale. L’un d’eux, interrogé sur l’œuvre de Tolstoï, répondit qu’il n’en avait jamais entendu parler. "Au moins un titre, Anna Karénine ne vous dit rien ? Ah! Si, une dame de la haute qui s’amouracha d’un ouvrier et devint activiste illégaliste. Non, dit le prof estomaqué. C’est pas ça du tout. Le ministre, après un court moment de réflexion, répondit : vous avez raison, je confonds avec un autre film "
Had I but time - as this fell sergeant Death / Is strict in his arrest - O, I could tell you... The rest is silence.
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