anastasia
Loufoque
Le 16/07/2025
Premier mot qui me vient à l'esprit...Je pense à notre époque. À regarder de haut, de très haut, on voit un tas de fourmis en errance à la recherche d’un peu de raison. Et d’une reine. Cela sent la débâcle avant de muer en chaos généralisé. Aucune tête pensante, la maison est aux mains des fous.
Pessimiste moi ? Montrez-moi la moindre étincelle de bon sens qui nous pousserait dans la bonne direction. Depuis qu’on a jeté la boussole on navigue au pif. Et les capitaines ont égaré les longue-vues.
Commentaires textes : Écrire
Vieillir
Le 15/07/2025
'Cela s’apprend. Dans la douleur, des fois dans le désespoir, jamais dans la joie. Qui dit le contraire ment. Le moment où l’espoir est interdit. Je le sais d’expérience. Le moment où la seule certitude qui nous est donné depius notre naissance - on va mourir un jour - peut devenir réalité imédiate. Ça vous coupe les ailes.
/!Au début cela vient subrepticement, une petite douleur par ci par là. On se dit ça va passer. Et ça passe. Pas pour longtemps. On perçoit ce retour comme une surprise, puis on ne lui prête pas beaucoup d’attention. Grosse erreur source d’infinis soucis à venir et vite ceux-là. On se prend les pieds dans le tapis et le cerveau dans la semoule. De plus en plus souvent. Un jour arrive quand mine de rien on se retrouve avec une prothèse, puis deux. Si on a de la chance ça s’arrête là. Pas sûr.
/!Au début cela vient subrepticement, une petite douleur par ci par là. On se dit ça va passer. Et ça passe. Pas pour longtemps. On perçoit ce retour comme une surprise, puis on ne lui prête pas beaucoup d’attention. Grosse erreur source d’infinis soucis à venir et vite ceux-là. On se prend les pieds dans le tapis et le cerveau dans la semoule. De plus en plus souvent. Un jour arrive quand mine de rien on se retrouve avec une prothèse, puis deux. Si on a de la chance ça s’arrête là. Pas sûr.
On apprend sans aucune prévenance /la PEUR, la peur de tomber, la peur d’aller chez le toubib, celui qui vous donnera des mauvaises nouvelles, celle la plus terrible d’aller au lit et de ne plus se réveiller. Et c’est bête, la mort ne fait pas mal, elle est de passage vite exécutée sa besogne.
Alors ? On fait quoi du temps qu’on a encore, qui nous a été donné avec parcimonie ? On tremble....
Alors ? On fait quoi du temps qu’on a encore, qui nous a été donné avec parcimonie ? On tremble....
Commentaires textes : Écrire
La danse des hirondelles
Le 02/07/2025
Tout va mal, dit-t-on. Tout ? Les civilisations en pleine turbulence....à peine si elles tiennent encore debout. Mes repères, nos repères ont le tournis...On mène rude bataille sur le sujet essentiel (parce qu'il engage l'avenir de l'humanité) du sexe de nos chers bambins... Oubliez les Anges, il n'y en a plus depuis des lustres. Pourtant c'était intéressant comme sujet, les Anges. Pour les gosses le débat est tragique, à ce qu'il parait irrésoluble. Ils grandissent en anges déchus, bardés de couteaux en guise d'ailes blanches....
Moi qui languis de chaleur, ( l'été est juste en son milieu), de douleurs liées à un âge que je ne soupçonnais pas d'atteindre, je viens d'abandonner ma participation purement théorique à ces joutes interminables. Tout me semble dérisoire, surtout perdu d'avance. Normal, les vieux voudraient bien que l'univers disparaisse avec eux. Je ne fais pas exception.
Pourtant, allongée façon "Montagne Magique" sur une chaise longue en plastique ( faut privilégier le côté pratique, non ?) je jouis pleinement du ballet des hirondelles plongeant avec grâce pour ce rafraichir dans l'eau tiédasse de ma piscine. Vu ma mobilité réduite, depuis des années elle me sert de décor faussement hollywoodien, c'est bien, ça épate la galerie... Mais Dieu qu'elles sont belles, insouciantes et adroites dans leur danse élégante... Pour elles le monde tourne dans le bon sens, leur battement d'ailes un hymne à la Nature éternelle ! ça console un peu.... Un peu ? Beaucoup ?
Moi qui languis de chaleur, ( l'été est juste en son milieu), de douleurs liées à un âge que je ne soupçonnais pas d'atteindre, je viens d'abandonner ma participation purement théorique à ces joutes interminables. Tout me semble dérisoire, surtout perdu d'avance. Normal, les vieux voudraient bien que l'univers disparaisse avec eux. Je ne fais pas exception.
Pourtant, allongée façon "Montagne Magique" sur une chaise longue en plastique ( faut privilégier le côté pratique, non ?) je jouis pleinement du ballet des hirondelles plongeant avec grâce pour ce rafraichir dans l'eau tiédasse de ma piscine. Vu ma mobilité réduite, depuis des années elle me sert de décor faussement hollywoodien, c'est bien, ça épate la galerie... Mais Dieu qu'elles sont belles, insouciantes et adroites dans leur danse élégante... Pour elles le monde tourne dans le bon sens, leur battement d'ailes un hymne à la Nature éternelle ! ça console un peu.... Un peu ? Beaucoup ?
Commentaires textes : Écrire
Enlish Hell
Le 19/06/2025
Effrayantes les répliques prémonitoires .... Célèbre Gladiateur qui lance l’enfer sur la toile sans se douter que la réalité sera bientôt plus effrayante....Homo hominis lupus...
Je ne croyais pas vivre ces jours abominables, un minuscule et vaillant état luttant pour sa survie sous les regards hagards des puissants mondiaux abasourdis ne sachant quoi faire...
Les réactions souvent contradictoires, pour le moment ridicules et inefficaces, jettent un éclairage cruel sur le chaos dans lequel on est tombé tous que nous sommes.
Dieu, pourquoi tu nous as abandonné ?
Je ne croyais pas vivre ces jours abominables, un minuscule et vaillant état luttant pour sa survie sous les regards hagards des puissants mondiaux abasourdis ne sachant quoi faire...
Les réactions souvent contradictoires, pour le moment ridicules et inefficaces, jettent un éclairage cruel sur le chaos dans lequel on est tombé tous que nous sommes.
Dieu, pourquoi tu nous as abandonné ?
Commentaires textes : Écrire
Celui qui fut ....
Le 15/06/2025
Le bouche à oreille fit son travail d’information...Comme une fumée d’un feu éteint depuis des lustres. Un être sorti il y a belle lurette de ma mémoire.... l’anonymat d’une diaspora virevoltante me prévient de sa disparition.
Du coup je m’oblige à remuer ma jeunesse. Je l’avoue un peu à contre cœur. Ça me paraît drôle maintenant, un brin ridicule... Oui, j’attendais la grâce d’un premier amour frais comme une bourrasque printanière... Je fus servie. Enfin, je l’ai cru un moment. Et puis le réel revint au galop. J’ai pris en pleine gueule le premier mensonge sentimental. Dieu que ça a fait mal. Il n’y a pas d’amour heureux chantait le poète. Rien de nouveau, bigrement inattendu pour moi. Depuis j’ai appris à panser mes gencives. Des poings virtuels m’ont bien endurcis. Ils furent suffisamment nombreux pour m’apprendre la méfiance. Je ne peux pas nier le voile de tristesse qui entoura ce qui m’était arrivé par la suite.
Adieu l’ami, t’as eu de toute évidence toi aussi ta part de bobards. Je te pardonne dans l’espoir que le temps venu d’autres feront de même pour moi.
Du coup je m’oblige à remuer ma jeunesse. Je l’avoue un peu à contre cœur. Ça me paraît drôle maintenant, un brin ridicule... Oui, j’attendais la grâce d’un premier amour frais comme une bourrasque printanière... Je fus servie. Enfin, je l’ai cru un moment. Et puis le réel revint au galop. J’ai pris en pleine gueule le premier mensonge sentimental. Dieu que ça a fait mal. Il n’y a pas d’amour heureux chantait le poète. Rien de nouveau, bigrement inattendu pour moi. Depuis j’ai appris à panser mes gencives. Des poings virtuels m’ont bien endurcis. Ils furent suffisamment nombreux pour m’apprendre la méfiance. Je ne peux pas nier le voile de tristesse qui entoura ce qui m’était arrivé par la suite.
Adieu l’ami, t’as eu de toute évidence toi aussi ta part de bobards. Je te pardonne dans l’espoir que le temps venu d’autres feront de même pour moi.
Commentaires textes : Écrire