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anastasia

Les facéties de la mémoire

Le 16/07/2023

C’est connu les vieux aiment se remémorer le temps béni de leur jeunesse.  Faut suivre la règle, on peut pas  y échapper.  En même temps la mémoire  nous joue des tours.. des fois heureux,  d’autres moqueurs.  Ce qui est sûr c'est que la mise en scène m’est presque toujours favorable. Mes souvenirs désagréables, allez  ! cachés sous le tapis comme  la poussière que la grand’mère ne saurait voir. Enfin on le croit. Le cerveau ce malade non imaginaire garde jalousement les blessures pour me pourrir les quelques moments doux que j'ai en réserve. Avez-vous remarqué ? Avec l’âge même le  bonheur change d’intensité,  il se fait étriqué, économe. On apprend dans sa chair le renoncement aux menus plaisirs,  les grands longtemps évanouis dans la brume des années. 
Je me pose la question : est-ce que les Alzheimer ont des  souvenirs ou pas ? J’espère,  je crois que je n’en suis pas là mais  le regard des autres ....va savoir.... Il faut  absolument que je développe une technique pour brider mes souvenirs,  quitte à  perdre certains flattant ma vanité.
 Tiens,  en parlant de vanité.... Le conte avec la méchante fée dont le miroir servile lui renvoyait une image merveilleuse.... Pourquoi à la maison,  dans mon miroir, je me trouve acceptable et dans n’importe quel autre l’image qu’on me renvoie est moche, vieille,  à peine reconnaissable ? Mystère et boule de  chagrin....
C'est pas la première fois que je trouve les contes pour enfants d’une incroyable  cruauté.  Pour nous préparer à l’autre, la vie ?

 

À reculons

Le 13/07/2023

Faut jamais regarder en arrière,  grosse bavure.  Je viens  de relire un minus opuscule écrit il y a longtemps,  une éternité. La boulette ! Sous mes yeux ébahis, étalée en long et en large  une partie dérisoire de ma vie... Ce ne serait pas humiliant si je lui avais donné  une suite  cohérente. Liée par le sort et mes scrupules,  j’ai pataugé dans la semoule  souillant  dans l’aventure les quelques bonnes années restantes au fond  de ma besace.
Rien  ne sert de pleurer ma vieille,  par un tour de passe-passe dont le destin a le secret, je suis retombée sur mes pattes. Façon de parler,  mes pattes sont aujourd'hui  d’un usage  limité. Donc en avant toutes et flûte si j’ai perdu mes ailes. Elles seraient encombrantes pour mon dernier voyage. 

 

Des jours sans nom...

Le 12/07/2023

Ça s’enfile, dire que se soient des perles c'est bigrement exagéré.  Comme une impression de revivre la même journée ( je devrais ne pas être la seule,  il y a eu des films sur le sujet) over and over again... D’un ennui  ....
La Nature experte dans  son boulot nous prépare par petits bouts de renoncements à  lâcher prise. Lancée sur ce sentier, le matin je me demande : où suis-je et pourquoi  ? Le soir trop vite arrivé,  j’ai évidemment oublié les questions. Cela  recommence le lendemain et tous les lendemains qu’on veuille bien me concéder encore. Mais la fin celle-là, ne se laisse pas évincer dans ma tête.  Pas prête pourtant, qu’on le sache !

 

Flûte !

Le 11/07/2023

Je m’aperçois avec stupéfaction que malgré  toutes les jérémiades,  les pensées grises ou noires sur l’âge et ses méfaits je n’ai pas encore  quitté l’enfance. Regardant avec incrédulité l’arbre-tombeau de mes parents je me sens toujours leur fille, orpheline laissée sur le bord de la route qui mène on sait tous où. Des rêves enfantins, des goûts pareils, je surfe sur les vagues perturbant mes émois jamais oubliés, j’en suis pleinement consciente. C’en est presque gênant... enfin je trouve un tantinet pénible de vivre comme la fille de quelqu'un, de ne pas être  capable de sauter le seuil vers l’âge adulte.  Ça viendra un jour me dis-je pas pressée pour un sou. Je me demande même si c'est à désirer. Conclusion : on n’est maître de rien n’en déplaise à qui vous savez.

 

Quand est-ce arrivé ?

Le 18/06/2023

Piano piano, lento lento c'est arrivé quand même.  De vivre à travers la vie des autres. Ressentir leurs plaisirs, leurs émotions ? Non, contempler. Sans critique, sans jugement d’aucune sorte.  Tout un art que j’ai appris chez une copine plus âgée et moche pour couroner le tout. Elle m’a vivement poussé à  ne plus  me regarder dans une glace, à jeter un œil curieux et amusé dans l’intimité de mon entourage. Ou de m’en créer un factice. La télé nous a pas mal aidé  avec ses feuilletons à la con, ses docs mensongers sur la vie des stars, j’en passe et des moins gais.
Oui, j’ai oublié  de vivre comme dit la chanson. Enfin, d’éviter le réel, mon réel avec force entêtement. Vous  savez que la persévérance paie,  j’y suis  arrivée.  Morte avant l’heure, vivant par procuration. Ce qui est bien c'est que je ne suis pas prête pour le grand départ. Déjà ça de gagné. 

 

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