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anastasia

Faites des enfants !

Le 20/01/2024

Injonction qui vient un peu de partout, démographes et politiques.  Nécessité,  urgence absolue.  Forcément j’acquiesce ! Que vois-je pourtant  ? Des jeunes couples que le mariage rebute mais pas les sorties en boîte ni les vacances exotiques.  On n’a plus la patience de sortir  le chien,  alors changer des couches,  sacrifier des nuits, plus encore  des carrières,  se dévouait à  un petit bout de chou, pensez-vous,  il n’en est pas question.  Ou si peu....
Une civilisation qui s’ecroule en riant, ouverte à  tous vents , le cœur en chou-fleur pour qui la sollicite tout en pestant contre l’intrus- voilà le spectacle qu’on offre mes amis. Sciemment ou non. De la fin de l’histoire c’est presqu’interdit d’en parler. Va, on ne perd rien pour attendre  ....Pour moi c’est cuit de toute façon. 

 

YOGA et SURRÉALISME

Le 13/12/2023

Deux mots  m’agaçant au plus haut  point ! ( Là j’exagère, il y en a plein d'autres). De leurs origines il n’y est plus question ! Toute activité  physique qui tend par des moyens diversifiés souvent  contradictoires à améliorer nos manières locomotrices prend l’appellation de Yoga (yoga des yeux, yoga du visage, du dos, des pieds, des intestins,  en veux tu en voilà) occultant sa signification primaire qui est une philosophie et un art millénaire de vivre, de mourir aussi. Qui pour préciser sévit en Orient et n’a rien en commun avec nos singeries ( permettez la boutade) occidentales. Encore un moyen de masquer nos ignorances en les fructificant en monnaies sonnantes et trébuchantes. Pas envie de m’attarder là dessus. 
Surréaliste,  encore un train de conneries lancé à pleins tubes ! Tout  ce qui nous surprend, ce qu’on ne connaît pas, on ne comprend pas, toute chose expression ou événement imprévu est taxé de surréaliste ! Ah ! Ces intellectuels raffinés qui font du yoga effarouchés par les aléas de la vie, leurs méninges explosant de bêtise, ça serait vraiment surréaliste !!!!

 

Je ne suis pas née française

Le 30/11/2023

Je le suis  devenue. Un long cheminement qui a mis des années à parachever  ce que je ressens maintenant. Pour nous venant  de l'est de l'Europe,  c’est à dire pour les français venant des pays totalement inconnus mais supposés soit opprimés soit opprimants la trajectoire fut très, alors très longue  et évidemment particulière à  chacun. 
Pour moi cela commençant un hiver, en 1954 plus précisément.  À Bucarest,  ma ville  natale, qui connut cette année-là un hiver mémorable par sa dureté. 
Donc,  ma famille  ayant décidé qu’il était  grand temps d’apprendre  une langue étrangère  - tradition oblige - qui devait naturellement être  le français, chercha parmi nos connaissances un professeur adéquat.  Et voilà débarquée dans mon univers culturel restreint Tante Violette.  C’était une dame d’un âge indéfinissable,  certes  pas jeune ni vieille  non plus,   gentille,  polie, enfin bien sous un nombre suffisant de rapports pour convenir aux critères admis par notre antourage. Il y avait pourtant un hic et non des moindres. Malgré  son insistance à  nous répéter qu’elle avait dans sa jeunesse étudié  le français à  la Sorbonne,  ce qu’elle m’a laissé comme  bagage  linguistique fut plus que  mince.  Donc, rapidement exit Tante Violette ( on ne saura jamais  pourquoi  elle tenait  à  ce prénom,  on avait bien compris qu’elle était  pleinement autochtone et ne s’appelait aucunement  Violette. Je n’oublierai jamais- les enfants sont cruels et ont un sens critique bien  aiguisé- ses maigres cheveux grisonnants finissant vers les pointes en une ancienne et défraîchie teinture jaunâtre qu’elle essayait de serrer dans un chignon mal noué.  Pauvre Tante  Violette,  Dieu  seul connaît  sa vraie histoire et sa fin sans doute tristounette. )
Revenons à  l’hiver de 1954.  Pour l’enfant que  j’étais la neige couvrant chaussée et trottoirs  fut  une bénédiction.  L’école  mise en vacances forcées, patinoires gratuites dans les tranchées que tous les 
locataires furent obligés de frayer dans l’amas de deux mètres de neige devant chaque immeuble sous peine d’amende salée. Le bonheur d’en profiter nous mettaient les joues en feu et les mains gelées, qui s’en souciait ?
Et voilà  que mes parents zélés de me trouver  illico une remplaçante à  la fameuse Tante Violette m’envoyèrent par ce
temps hostile  à  quelques  stations  de tram - une pénible aventure parce que  non désirée- voir une autre dame prof qui avait une solide connaissance  de la langue française. À un enfant, c’est connu, on ne la fait pas. Ma vigilance en éveil j’avais vite compris  que cela l’emmerdait ferme de me prodiguer avec moult patience les rudiments par lesquels j’étais supposée aborder cette merveille  de montagne qu’est la langue de Molière. Cependant, pareil à  toute la société d’ascendance  bourgeoise elle vivotait  chichement et  essaya par tous les moyens  de m’insérer dans la meute plutôt mince de ses élèves.  Je pense souvent à  cette frêle dame dont j’ai oublié  le nom. Une impardonnable ingratitude. Qu’elle soit bénie dans le paradis  des profs qui ont su ou non , peut-être par intuition,  comment  donner à une enfant le désir de s’approprier une langue, une culture,  l’histoire d’une contrée lointaine. Par paresse ou lassitude que sais-je,  elle me faisait  faire des dictées des heures durant. Très à cheval sur l’orthographe et la grammaire. Dorénavant mes lectures furent presque exclusivement françaises.  Nourrie à satiété de Balzac, Maupassant, Diderot, j’en passe les meilleurs ( pour moi c’est à dire Dumas père et fils, Feydeau qui me provoquait des fous rires mémorables, Dickens, Agatha  Christie, Allan .Poe et autres anglo- américains tous en français  ne vous déplaise,  la seule langue  étrangère qui était à ma portée). Je vais omettre  à  dessein les auteurs  russes , obligatoires Dieu  merci,  qui m’ont apporté  une approche bénéfique de la littérature russe classique. À l’époque les seuls  à remplir les rayons des librairies....Sinon,  qui peut le dire, on aurait été nourri  de Mickey et co. Ça explique que même aujourd'hui le Disneyland ne me dit rien, j’y ai jamais  mis les pieds ici ou au USA.  Tant pis, un univers  pour moi étranger.. À rajouter  à mes regrets ? J’en doute.

C’est ainsi que, débarquée des années  plus  tard  en France je me suis aperçue que mon orthographe était  plus qu’honorable,  pas honte de le dire meilleur même  à  celui de beaucoup de français  que j’ai eu à côtoyer. Vraie aussi à mon arrivée, la remarque  des coquins parisiens que je pratiquais  un français obsolète,  tendance littérature  du dix-huitième siècle.  
Ça, côté gentillet. La première  année  parisienne  (j’ai eu la chance inouïe de débarquer d’emblée à  Paris et d’y habiter un demi-siècle) contribua beaucoup à enrichir mon vocabulaire,  surtout celui des conducteurs d’automobiles. À chaque  maladresse- et j’en faisais forcément pas mal ne connaissant ni la cité ni les usages non-écrits abondamment pratiqués-  j’avais droit à une mise au point genre "connasse" ( ĺà par pudeur j’adoucie et j’écourte l’échange).  Si je répliquais,  le "rentre dans ton pays connasse" s’en suivait  automatiquement. Àpres un laps de temps,  assez court je l’admets, mes réactions ont pris un air plus convainquant et les désobligeances ont cessé comme par enchantement. On devient  parisien assez  vite si on s’y met de bon cœur. 
Comme de bien  entendu avec quelques efforts  (vains) et de miraculeuses relations dûes au hasard  (avoir un chien ,surtout de bonne race, habiter un quartier huppé ça aide aussi, autre épopée dont je parlerais à une autre occasion)) je suis entrée dans le monde du travail ! Et là, apprendre  le parler parisien c’est gratos ! Ce fut pas pour me déplaire.  Je me suis sentie "dans le bain" , vrai ou faux pas de différence. 
J’ai oublié de préciser que c’était le début des années 70. Ce que cela a pu changer depuis....
À l’époque plein d’idées romantiques m’habitaient les méninges.  J’imaginais les cafés germanopratins peuplés d’écrivains surfant avec brio sur leurs croyances forcément  contradictoires, les librairies pleines à craquer de lecteurs avisés,  enfin je me voyais  plongée dans une bouilloire effervescente dans laquelle j’étais sûre de trouver  ma place. Ce fut vrai à moitié.  L’effervescence plutôt molle,  les vieux de la vieille somnolaient chez les éditeurs pour assurer leurs publications qui rarement faisaient des étincelles. Bref, pour la ramener au réel, mai 68 était passé un peu partout.  J’ai découvert  avec stupéfaction que c’était une obligation de tutoyer les professeurs eux mêmes partageant pas mal d’idées  d’importation toujours idéalisées, souvent mal comprises. Chose curieuse, moi fuyant un pays communiste fermé à  toute remise en question de la doxa dominante, retrouvais  en abondance  les résidus d’une utopie fascinante en apparence et mortifère dans les faits. Un peu effrayée par ces découvertes ( je passe volontiers sur les relations prof-étudiante des fois prenant des accents libertins qui auraient fait pousser des cris d’offrayes aux metoobistes d’aujourd'hui ) j’avais décidé que le milieu universitaire ne pouvait pas faire éclore mes idéaux esthétiques.  Venant d’où je venais je prenais la politique comme une menace liberticide. J’ai pris mes jambes à mon cou pour quitter à jamais le milieu universitaire et celui de l’intelligetia françaises de l’époque  ( je me demande  si ça a beaucoup  évolué  depuis, peut-être  en pire ?!) Par chance j’ai pu vite  changer mon fusil d’épaule, le monde des arts plastiques m’ouvrant une brèche et non des moindres. 
Ce monde est le plus universel  qui soit (avec celui de la musique) donc le moins propice pour un encrage dans une culture spécifique.  Et pourtant nul part ailleurs comme  à Paris on ne perçoit  le rayonnement de l’esprit  français, ça je l’ai vite su. Le XXe siècle en est une des illustrations les plus évidente.  Un nombre significatif d’artistes ont construit leur gloire  ici. Je sais, j’en ai côtoyé quelques uns,  ils ne concevaient leur vie que parisienne. Mais ce n’est pas avec eux que je suis devenue  dans mon âme pleinement française. N’ayez pas l’esprit mal tourné,  c’est mes chiens  qui m’ont fait battre la belle campagne française,  humer  l’odeur des champignons dans les forêts superbes et majestueuses. Les petits  villages avec leurs églises  gothiques,  le goût des fromages insolites pour moi.... les bistrots,  les gens rencontrés un peu partout,  la France  est grande , très  différente d’un endroit à l’autre. Et pourtant on peut  retrouver le même esprit,  le même  désir  de vivre d’une certaine  façon,  ce que les étrangers appellent " à  la française " . Faut le vivre,  le sentir, s’en imbiber pour l’absorber et le faire  sien. 
Lire les classiques,  devenir expert en Montaigne ou Camus ne fait  pas de vous un français.  Cela appartient à  la culture universelle et a nourri générations de par le vaste  monde.  Non,  c’est l’âme non le cerveau  qui devient  français.  Et cela ne s’explique pas,  cela se vit. Temps, patience,  curiosité et acceptation- les clés de s’approprier l’âme de ce pays. De toutes les peuples et cultures d’ailleurs.  Une des raisons pour lesquelles je déteste le tourisme.  Une partie généreuse de l’Europe que j’ai visitée souvent  en touriste m’a laissé des images fugaces,  incomplètes dont le souvenir a la volupté de les rendre en partie fausses. On n’échappe pas aux clichés qu’on amène avec nos bagages. Il faut  sous peine d’ignorance s’attarder chemin faisant.  Mais  a-t-on encore  le moyen ? Rares sont ceux qui le pratique,  on les nomme explorateurs !
Moi j’ai mis un demi-siècle à faire  mon trou sentimental , je reconnais que j’en tire une certaine fierté. Pas sûr  que les autochtones ressentent la même chose envers moi. L’ habitude de survivre au rejet s’apprend assez vite et cesse tout aussi vite de faire mal. L’âme en ressort fortifiée,  sait d’instinct se défendre,  les plaies se cicatrisent miraculeusement, se font oublier pour laisser le cœur s’ouvrir pareil au bourgeon aux premiers rayons de soleil.  
Cela fait un bout  de temps que je prends sereinement tout : la grogne salutaire de ce peuple qui ne cesse de m’émerveiller, les inepties politiciennes, les vagues peu digestes du présent et du proche avenir.  Le lointain ne me concerne plus,  je serai poussière.
 

 

Pandora

Le 21/11/2023

Première image qui surgit est celle de Ava Gardner montant nue sur le bateau du Hollandais Volant.... Superbe,  rien à dire. Le reste (du film) date un peu.... il reste néanmoins une référence pour des âmes romantiques en manque. Et ça, le romantisme,  il faut le chercher aujourd'hui.  Pas beaucoup de chance d’en trouver ne serait-ce que quelques bribes.  Avez-vous remarqué ? Avec  l’âge vient non-invitée  l’incontinence sentimentale.  Chère petite maman,  elle était spécialiste tout en riant  à gorge  déployée sur ses propres larmoyments. 
Une autre paire de manches, la boîte de Pandore. Là mes potes on est servi au delà de nos cauchemars les plus fous. Qui l’a ouverte, pourquoi ?. À croire  que la terre  dans un moment d’égarement a commencé à tourner à l’envers. Personne pour la remettre à l’endroit ?
Tu parles Charles ! Ne jettez pas vos regards dans tous les sens, tout ce que vous aurez c’est un sacré tournis avec nausée et ce qui s’en suit. Le désarroi,  la sensation de perte de repères,  bref le vrai chaos supposé précéder l’Enfer. On y est dites-vous ? Déjà  ? Quand est-ce arrivé ? Mais quand on avait les yeux ailleurs parbleu ! Droit sur l’heure de l’apéro, des nos petites vacances,  enfin, vous savez notre vie pantouflarde qui nous a bouffée les méninges. 
Vous avez chanté tout  l’été et bien  dansez maintenant !

 

Sceptique ?

Le 11/11/2023

J’observe que j’emploie trop ? le "mais". Serais-je en permanente remise en question  ? J’affirme une chose et je la fais  suivre illico d’un mais ....Non seulement cela sonne mal dans la phrase mais ha ha cela prouve  un état de  doute que je cultive à  dessein. Je me souviens que encore  bébé je faisais  des remarques pertinentes,  enfin j’avais l’œil scrutateur et le langage  quoique balbutiant assez direct. Bon, on ne se refait  pas....

 

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