anastasia
Tout un art
Le 05/03/2024
Le rétropédalage ! Les autres chefs de tribus qui balancent entre solidarité verbale et tendance béliqueuse sur des champs virtuels ont dit plutôt niet à notre preux chevalier. Alors comment sortir la tête haute du bourbier ? Par des tours habiles de passe-passe on rétropédale tout en donnant l’impression qu’on avance ou du moins qu’on n’a pas changé de cap. On se croirait chez les clowns, tellement c'est cocasse.
Alors expliquez-moi pourquoi on n’a pas envie de rire ? Parce qu’on regarde autour. On voit les petites et les grandes vérités et c'est pas rigolo du tout. Moi j’ai ma solution prête : mon temps ici bas est compressible. Pour le reste j’ai encore mes yeux pour pleurer. Vous pouvez faire autant, ou ....
Alors expliquez-moi pourquoi on n’a pas envie de rire ? Parce qu’on regarde autour. On voit les petites et les grandes vérités et c'est pas rigolo du tout. Moi j’ai ma solution prête : mon temps ici bas est compressible. Pour le reste j’ai encore mes yeux pour pleurer. Vous pouvez faire autant, ou ....
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Perte de mémoire
Le 27/02/2024
Une terrible maladie.... Je croyais bêtement que cela vient avec la vieillesse. Grosse erreur, tout le monde est concerné. Stupéfaite je constate que les abominations d’il y a pas si longtemps sont passées à la trappe. Un peuple qui lutte vaillamment et à contre courant pour venger des horreurs qu’on croyait d’une autre époque- est laissé se débrouiller seul contre des ennemis qui veulent son extermination... Pire, on le juge (de quel droit ?), on brandit une morale abstraite et injustifiée. Nous on nous intime de regarder ailleurs , là où le grand oncle d’Amérique nous dit de fixer notre compassion, d’envoyer nos sous à profusion avec en prime bourrage de méninges de l’imminent péril venant de l’Est. Cerise sur le gâteau il paraît qu’on devrait bientôt envoyer nos gosses aussi. Le méchant ours de nos cauchemars nous prépare soi-disant un coup fumant.
Zut, sur le champ on a oublié nos traditions, nos origines culturelles. Et nos frères aînés qui ont formé nos croyances puisées dans des racines anciennes. Toute une civilisation qui tenait debout. Et qui perd petit à petit sa mémoire. En oubliant, normal, que dans le paquet-cadeau il y va de notre anéantissement.
Zut, sur le champ on a oublié nos traditions, nos origines culturelles. Et nos frères aînés qui ont formé nos croyances puisées dans des racines anciennes. Toute une civilisation qui tenait debout. Et qui perd petit à petit sa mémoire. En oubliant, normal, que dans le paquet-cadeau il y va de notre anéantissement.
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En pleine Olympiade
Le 27/02/2024
De là connerie humaine ! Il y a quand même quelques oublis salutaires : les Nénètses ( pour votre gouverne un peuple vivant en Sibérie du Nord) n’ont pas revendiqué (encore ?!) un pays ni même un territoire autonome. Déjà ça de gagné, sinon on ne sait plus où donner de la tête pour résoudre les susceptibilités qui secouent la planète. J’attends avec patience qu’elle nous expédie en s’ébrouant au diable vauvert. On vit un vrai délire ou cauchemar selon vos sensibilités. On a commencé par un combat de coqs, on finira par un combat de cons. C'est toujours eux qui restent. Aujourd'hui on a sorti les javelots, au besoin des catapultes, le gros matériel se sera pour plus tard je le croyais. Et vlan que le preux chevalier légèrement échevelé par les courants opposés nous promet sortir le grand jeu. Il ne manque que l’armure, que voulez-vous on ne l’avait pas prévu si dynamique. Que faisons nous en attendant ? On attend.... Sagement ? Bêtement ?
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Je me laisse mourir
Le 27/02/2024
Pas trop pressée cependant....Je me scrute, je me tâte, je me soupçonne de triche de temps en temps....Une chose est sûre, j’avance en pleine conscience vers la fin. Il me reste un petit bout de vie ( comme disait Devos à juste titre il y a deux bouts à chaque chose) il y a forcément un autre bout quelque part.... OÙ ? De plus en plus souvent je lance cette question comme une bouteille à la mer. Un jour, quelqu'un....peut-être....un bout de réponse ?! Mais comme il y a deux bouts à chaque chose....Ha ! Ha ! On n’est pas plus avancé, hein ?
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Tel chien tel maître
Le 20/02/2024
J’ai à dessein inversé le dicton.... Chez nous la priorité appartient au chien et cela dès que j’ai mis le nez dehors depuis le ventre maternel.
Drôle de destin, en parallèle. Enfin, presque....Lui, cette fois c’est une elle, issue de nulle part, débarquée par hasard, un coup de bol inouï. Ramassée dans un bled perdu d’un pays émergent, chiot patte cassée et plaie sur une cuisse, elle bénéficia dans un laps de temps raccourci au minimum d’une ascension assez spectaculaire. La vie nous réserve de ces surprises...Elle débarqua à Paris et pas n’importe où. Passy comme cage dorée, Bois de Boulogne comme jardin privatif. Ensuite vacances idylliques au bord méditerranéen en Espagne avec petit arrêt à Nice histoire de s’habituer au changement de climat. Mais le mental on ne le change pas si facilement. Chien ou pas chien d’ailleurs. La génétique bien plantée dans le caractère, elle conserva quelques bonnes et saines habitudes. On domine là où on peut, le reste on s’adapte ou on se barre.
Comme points communs on en a pas mal. Déjà en ayant vécu nos premiers pas presque seules. Elle dans la rue, moi à la maison avec un seul parent - quand il était là. Je ne verse pas dans le larmoyant . Pure vérité. On a dépassé le chagrin en nous appuyant sur nous mêmes. Le sort aidant, la récupération d’une entité familiale est venue pour les deux . Le bonheur faisant partie du paquetage. Ça unit d’avoir un sort commun. En tout cas moi j’en suis consciente, elle je crois pas trop. Un chien vit dans le présent, tout en traînant discrètement quelques séquelles. Des séquelles elle garde l’instinct de défense en suractivant la dominance. Ça lui sied à merveille. Ce sont les autres, tous les autres, chiens et humains qui s’y sont adaptés. Je devrais apprendre. Assimiler c’est lourd. Et trop tard.
Drôle de destin, en parallèle. Enfin, presque....Lui, cette fois c’est une elle, issue de nulle part, débarquée par hasard, un coup de bol inouï. Ramassée dans un bled perdu d’un pays émergent, chiot patte cassée et plaie sur une cuisse, elle bénéficia dans un laps de temps raccourci au minimum d’une ascension assez spectaculaire. La vie nous réserve de ces surprises...Elle débarqua à Paris et pas n’importe où. Passy comme cage dorée, Bois de Boulogne comme jardin privatif. Ensuite vacances idylliques au bord méditerranéen en Espagne avec petit arrêt à Nice histoire de s’habituer au changement de climat. Mais le mental on ne le change pas si facilement. Chien ou pas chien d’ailleurs. La génétique bien plantée dans le caractère, elle conserva quelques bonnes et saines habitudes. On domine là où on peut, le reste on s’adapte ou on se barre.
Comme points communs on en a pas mal. Déjà en ayant vécu nos premiers pas presque seules. Elle dans la rue, moi à la maison avec un seul parent - quand il était là. Je ne verse pas dans le larmoyant . Pure vérité. On a dépassé le chagrin en nous appuyant sur nous mêmes. Le sort aidant, la récupération d’une entité familiale est venue pour les deux . Le bonheur faisant partie du paquetage. Ça unit d’avoir un sort commun. En tout cas moi j’en suis consciente, elle je crois pas trop. Un chien vit dans le présent, tout en traînant discrètement quelques séquelles. Des séquelles elle garde l’instinct de défense en suractivant la dominance. Ça lui sied à merveille. Ce sont les autres, tous les autres, chiens et humains qui s’y sont adaptés. Je devrais apprendre. Assimiler c’est lourd. Et trop tard.
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